Faim : Les droits universels à la sécurité alimentaire doivent être garantis dans tous les pays

Plusieurs agences de l'ONU viennent d'annoncer que plus de 820 millions de personnes à travers le monde, soit 10,8% de la population mondiale, souffrent de sous-alimentation. Un chiffre en constante augmentation depuis 3 ans. En Afrique, 19,9% de la population est touchée, soit 1 personne sur 5. L'insécurité alimentaire touche au total 2 milliards d'hommes, de femmes et d'enfants qui sont les premières et plus nombreuses victimes de ce fléau.

Plusieurs agences de l'ONU viennent d'annoncer que plus de 820 millions de personnes à travers le monde, soit 10,8% de la population mondiale, souffrent de sous-alimentation. Un chiffre en constante augmentation depuis 3 ans. En Afrique, 19,9% de la population est touchée, soit 1 personne sur 5. L'insécurité alimentaire touche au total 2 milliards d'hommes, de femmes et d'enfants qui sont les premières et plus nombreuses victimes de ce fléau.

Ces chiffres font d'autant froid dans le dos que ce n'est pas le résultat d'une production insuffisante mais celui de politiques de prédation et de domination, de défaillances ou absences de politiques publiques de développement, de l'accroissement des inégalités économiques et sociales générées par les choix austéritaires, et du réchauffement climatique.

Il est urgent que les droits universels à la sécurité alimentaire, à la santé et à l'éducation deviennent des priorités et soient garantis dans tous les pays, par tous les gouvernements, ainsi que le recommande instamment l'ONU et que l'édicte sa Charte. Sans sécurité alimentaire, il ne peut y avoir de paix, de stabilité, pour aucun peuple.

La sécurité alimentaire, le plein respect de tous les droits humains fondamentaux, la lutte contre le réchauffement climatique et pour de nouveaux modes de production constituent les bases de toute sécurité humaine collective, les bases d'un monde de paix.

 

Lydia Samarbakhsh, Responsable des Relations internationales au PCF.