Il faut sauver Michelin et stopper le démantèlement de l’industrie française

Le PCF est stupéfait des annonces faites par le groupe Michelin aux ouvriers de son usine de La Roche-sur-Yon. Cette entreprise, qui a enregistré un chiffre d’affaire de 22 milliards d’euros en 2018, a annoncé sa volonté de fermer son usine vendéenne, laissant 600 salariés sur le carreau.

Rappelons que cette entreprise, qui a fermé 11 sites en Europe depuis 2009, soit plus d’1 par an, a perçu 70 millions d’euros d’argent public au titre du CICE et versé 665 millions d’euros de dividendes à ses actionnaires cette année. C’est autant d’argent qui aurait pu être investi dans la pérennisation de l’emploi industriel en Vendée et sur le reste du territoire national.
Rappelons également que le plan Skipper de la direction de Michelin, rejeté à l’époque par la CGT, avait entraîné le transfert de la production de pneus poids-lourds de Joué-les-Tours à La Roche-sur-Yon, aujourd’hui menacée, avec déjà 706 postes supprimés sur 906 existants sur le site d’Indre-et-Loire.

Le PCF s’oppose avec force à la fermeture du site Michelin de La Roche-sur-Yon et au démantèlement de l’industrie française. Il se tient au côté des salariés menacés par ces licenciements économiques et se mobilisera dans leurs luttes.

L’industrie automobile subit des transformations profondes. Des centaines d’entreprises et des dizaines de milliers d’emplois sont menacés à court terme. Les équipementiers et les sous traitants seront les premiers touchés. Ils doivent être accompagnés, soutenus pour que notre pays maintienne cette industrie et ses savoir-faire. Le Fonds Avenir Automobile doit être mobilisé, abondé, étendu pour répondre à cette profonde mutation.