Rapport du GIEC : "Un nouveau mode de développement qui réponde aux besoins humains" (Fabien Roussel – PCF)

Un nouveau rapport du GIEC alerte sur l'exploitation des terres, la déforestation et les objectifs de sécurité alimentaire à l'horizon 2050. Sans mesures rapides et fortes, non seulement le réchauffement climatique risque de se poursuivre, mais l'agriculture sera lourdement pénalisée par les conséquences de ce réchauffement alors que la planète devrait accueillir près de 10 milliards d'êtres humains d'ici 30 ans et que la famine touche encore 820 millions d'hommes, de femmes et d'enfants.

Il est urgent de protéger nos forêts, de développer une agriculture à taille humaine, locale et respectueuse des sols au lieu de favoriser des modes de production industrielle qui les exploitent à outrance.

Dans ce rapport qui fait un focus sur les sols, le GIEC fait le lien entre les besoins croissants de la population d'ici 2050, les risques de perdre des terres arables à cause du réchauffement climatique et la nécessité de produire et consommer autrement pour émettre moins de CO2 et de méthane.
Le rapport montre également le rôle important de nos forêts et des sols qui permettent de piéger le CO2.

C'est pourquoi il faut stopper les programmes de déforestation et les accords de libre échange tel que le CETA, le MERCOSUR qui favorisent des échanges commerciaux sur les produits agricoles avec des pays qui sont loin de respecter de tels engagements, comme le Brésil ou le Canada. En France, comme en Europe, il faut accompagner nos agriculteurs pour leur permettre de produire mieux et de vivre décemment de leur travail. L'agriculture ne doit plus être soumise aux lois du marché.

Ces chiffres montrent qu'il est urgent de mettre en place un autre mode de développement, plus respectueux de la planète comme de ceux qui travaillent la terre tout en permettant de répondre aux besoins humains.