Claire Cemile Renkliçay

Plus je fréquente la liste, plus je suis fière d’en être.

Claire Cemile Renkliçay est dirigeante du Conseil démocratique des organisations kurdes de France, militante pour la paix et élue à Grigny (91).

 

C’est rien de dire que Claire Cemile Renklicay a ces jours-ci un programme chargé. Lundi soir, quand nous avons échangé quelques mots pour CommunisteS, la dirigeante du Conseil démocratique des organisations kurdes de France revenait d’un périple que l’avait menée en quelques jours à Sète, Rennes, St-Malo puis St-Brieuc. Et cela peu après un meeting dense à Gennevilliers (voir photos). Dans ces différentes étapes, elle a participé à des meetings, à des initiatives de fédérations ou à des rencontres avec la communauté kurde.

Il y a du monde dans tous ces rassemblements, dit-elle. Les thèmes assez systématiquement abordés ? La paix, la démocratie, la liberté, les réfugiés, les immigrés. « J’interviens également en tant que femme, femme kurde. » Pourquoi elle a décidé d’être sur la liste conduite par Ian Brossat : parce qu’elle en partage les valeurs. « On a la même vision des choses, on a beaucoup de points communs sur la démocratie, sur le féminisme. Et puis, insiste-t-elle, la liste « l’Europe des gens, pas celle de l’argent », c’est une liste très variée, humaine, faite de gens simples, sensibles, à l’image de la société. Ian Brossat est lui-même quelqu’un de très accessible. Plus je mène campagne, plus je suis fière d’être sur cette liste. Plus je fréquente les participants de cette liste, plus cela me pousse à m’engager davantage. Un engagement politique et idéologique. » Claire Cemile Renkliçay ajoute : « Je viens d’une famille communiste qui a connu de graves problèmes en Turquie. »

A peine le temps de souffler et déjà s’annoncent de nouveaux rendez-vous : le 24 avril la journée de commémoration du génocide arménien puis des déplacements à Marseille, Avignon, Besançon, Macon... « Une façon inédite aussi d’apprendre la France. »