Election européenne - Gard : arguments et volonté

Plus de 300 personnes se sont rassemblées dans la salle André-Malraux du quartier du Chemin-Bas d’Avignon, à Nîmes, à l’occasion de la venue de Ian Brossat dans le Gard. Des communistes du département, des sympathisants, mais aussi des habitants de ce quartier populaire que les communistes nîmois ont l’habitude d’arpenter. Moment fort de la campagne des européennes dans le département, ce meeting aura été une grande réussite. Il aura permis de faire connaître Ian et la richesse de la liste qu’il conduit, d’apporter du sens à notre démarche et des arguments pour convaincre.

Il aura permis aussi de montrer la nature de l’engagement des communistes en laissant la parole, en début de soirée, à des acteurs engagés dans les mouvements sociaux en cours. Un lycéen mobilisé dans la marche des jeunes pour le climat a dit l’importance dans les jeunes générations des questions environnementales, et a demandé à la salle d’apporter sa solidarité pour une famille ukrainienne menacée d’expulsion. Un gilet jaune alésien qui, en expliquant la longue lutte menée, a dit son attente envers les partis de gauche et notamment le PCF, pour aider à faire déboucher les revendications. Une enseignante a expliqué la nature libérale et inégalitaire des réformes dans l’éducation, ainsi que le caractère autoritaire avec lequel elle est mise en œuvre. Enfin, un syndicaliste cheminot a rappelé que la lutte des cheminots pour le service public ferroviaire n’était pas terminée et a appelé à soutenir un cheminot menacé de licenciement suite aux actions syndicales du printemps dernier.

La diversité et la richesse de ces témoignages ont rappelé la volonté des communistes d’être utiles à ceux qui luttent, en construisant avec eux des solutions pour en finir avec un système qui en France comme en Europe brise les femmes et les hommes.

Les élections européennes seront donc un moment important pour marquer l’opposition aux politiques menées nationalement comme à l’échelle de l’Europe. Après Denis Lanoy, candidat gardois de la liste qui a évoqué les enjeux locaux, Ian a pu dire, avec une détermination contagieuse, ce pour quoi il s’engageait : une Europe de l’humain d’abord, qui ne peut se construire avec les traités actuels qui organisent l’austérité pour les peuples et permet aux multinationales de se gaver.

C’est donc plein d’arguments et de volonté que les présents sont repartis, après avoir signé le comité de soutien à la liste, un comité de soutien que feront vivre aux quatre coins du département les militants et les élus communistes, maires et conseillers municipaux et départementaux. Un moment fort donc, très bien couvert par l’ensemble de la presse locale, qui a joué le jeu du pluralisme en ouvrant colonnes et antennes à Ian. Comme cette pleine page du Midi libre, relatant la rencontre de Ian avec des lecteurs qui se dirent, au final, intéressés et même pour certains convaincus.

La campagne continue autour de Denis Lanoy qui arpente, avec les communistes gardois, les marchés, les sorties d’entreprise et les pieds d’immeuble, mais aussi avec la venue d’autres candidats ou soutiens de la liste. Après Arthur Hay, venu à Nîmes le 9 mars, sont attendus Francis Wurtz le 3 mai à Nîmes, Marie-Pierre Vieu à Bagnols-sur-Cèze courant mai, Sarah Chaussy le 21 mai à Pont-Saint-Esprit... Et puis, nous sommes attentifs au périple à vélo de notre camarade beaucairoise, Anne Moiroud, partie de Martigues le 7 mars dernier, qui arrivera à Bruxelles le 1er avril, après avoir avalé plus de 1 000 km et multiplié les rencontres tout au long de son parcours.

Être au milieu de ceux qui luttent, et se démultiplier pour déjouer le match annoncé, et bien préparé par certains, entre libéraux et fachos, pour faire entendre les aspirations populaires, pour expliquer la nécessité de refonder l’Union européenne, pour montrer l’utilité de faire élire des députés communistes... voilà l’engagement renouvelé des communistes gardois.

Vincent Bouget, secrétaire départemental, membre du Conseil national.