F. Roussel • étape périgourdine

Voilà bientôt deux ans que Fabien Roussel sillonne le pays à la rencontre des militants, des travailleurs et des citoyens. Et c’est avec une joie non dissimulée que la semaine dernière les communistes de Dordogne ont accueilli sur leur terre leur secrétaire national et candidat à la présidentielle.

Pour Fabien Roussel, cette étape périgourdine a pris tous les aspects de marathon tant la Dordogne est vaste et ses richesses nombreuses. Sur ce territoire éminemment rural, impossible de ne pas évoquer la question de l’agriculture. Ainsi, sur le domaine des Auvergnats à Monestier, Fabien a pu rencontrer Muriel Bertrandie et son fils Sébastien, tous deux éleveurs de veaux de Salers sous la mère, agneaux et poulets. Une production familiale en bio animée par le sel de la passion mais également rythmée par toutes les difficultés que l’on connaît tant il est aujourd’hui devenu quasi impossible de vivre dignement de son métier de paysans nourriciers.

Ce savoir-faire local, c’est dans l’assiette que Fabien a pu l’apprécier au cours d’un repas fraternel partagé avec les camarades et candidats communistes des quatre cantons alentours. Sébastien, ainsi que Romuald, jeune artisan brasseur bio, ont choisi ce moment de convivialité pour prendre leur carte du PCF. On ne va pas se mentir, ce n’est pas si courant de faire signer son adhésion par le secrétaire national ! Le moment restera gravé dans les mémoires.

Le lendemain, il a été question du handicap mental à travers la visite de l’association bergeracoise les Papillons Blancs. La santé mentale est en effet un domaine peu abordé par le PCF, c’est pourquoi la Fédération de Dordogne a choisi de faire découvrir à Fabien Roussel cette structure qui compte 470 salariés et accompagne 680 usagers (enfants et adultes) et 600 familles. Les échanges avec les professionnels du site furent ainsi riches d’enseignements, tant sur les moyens déployés pour répondre aux besoins des publics accueillis, mais aussi sur les manques auxquels sont confrontés les salariés de l’association.

L’économie n’épargne en effet malheureusement pas ce secteur dont l’humain est pourtant le cœur de métier. Aux côtés de la sénatrice PCF de Dordogne Marie-Claude Varaillas, Fabien Roussel a ainsi pu rencontrer une délégation CGT qui a fait part des incohérences, voire des intolérances, de leur profession : oubliés du Ségur, manque d’effectifs, salaires gelés, épuisement et souffrance au travail non sans répercussion sur les usagers... Un message entendu par les deux élus qui ont promis de relayer ces problématiques au sein de leurs assemblés respectives.

Présidentielle : le premier parrainage de maire

En suivant, direction Périgueux, à la Fédération de la Dordogne, où Fabien Roussel a été accueilli par soixante-dix camarades, candidats aux élections départementales et régionales, élus, et syndicalistes. Jacques Auzou, maire PCF de Boulazac et président de l’agglomération du Grand Périgueux a profité de cette occasion pour apporter officiellement son soutien à Fabien en lui remettant sa promesse de parrainage pour l’élection présidentielle, la première de cette campagne !

L’après-midi fut consacrée à de nouvelles visites d’entreprises. La première, l’Imprimerie Moderne, une TPE de cinq salariés et un gérant, a été créée en 1919, faisant d’elle la plus ancienne du département. C’est une imprimerie dont l’histoire se superpose avec celle du Parti communiste en Dordogne. Les rotatives tournaient d’ailleurs ce jour-là à plein régime pour l’impression des journaux de campagne des camarades du canton.

Enfin, c’est sur la commune de Boulazac que l’entreprise Inovelec a ouvert ses portes à Fabien Roussel. À la pointe dans son domaine (fabrication de cartes électroniques pour les avions de chasse français, pour les centrales nucléaires, pour les respirateurs Covid...), Inovelec dégage 32 millions d’euros par an de chiffre d’affaires et emploie au total plus de trois cents salariés sur trois sites en Nouvelle-Aquitaine (Agen, Uzerche et Boulazac), dont cent-quarante en Périgord. Si son président confie ses difficultés à trouver une main-d’œuvre qualifiée pour son activité, il a à cœur de recruter et former régulièrement de nouveaux salariés.

Au cours de ces deux journées périgourdines, Fabien a pu rencontrer une centaine de salariés, autant de camarades, élus et syndicalistes. Sa disponibilité, son écoute et sa fraternité ont su toucher ses interlocuteurs. Merci à lui pour sa venue qui a boosté les camarades de notre fédération. Une nouvelle énergie que chacun aura à cœur de déployer sur le terrain pour appréhender les prochaines et grandes échéances du PCF.

Julien Chouet et Julie Téjérizo