L’information nous avait échappé, il n’est pas inutile d’y revenir. Présentant son plan de relance, soit six milliards d’investissements publics dans les hôpitaux, l’école, le logement, le premier ministre britannique Boris Johnson, BoJo pour les intimes, a tout de suite ajouté : « Je ne suis pas un communiste » mais ce sera bon pour l’économie. Hier, dans le discours de ces gens-là, communisme égalait Staline, goulag, pénurie et compagnie. Et voici un dirigeant occidental qui identifie communisme et investissements dans l’hôpital ou l’école ou le logement. C’est ce qui s’appelle un spectaculaire redressement d’image.
Gérard Streiff