Joséphine Baker au Panthéon

Joséphine, merci pour vos leçons de vie et d'amour

Au-delà de son immense talent d’artiste Joséphine Baker, a fait preuve d’un courage dans la lutte contre l’oppresseur nazi qui force l’admiration.

Oui, elle est de ces immigrés qui ont fait de la France ce qu’elle est. La petite fille pauvre du Missouri, arrivé en France à 19 ans avec des rêves plein la tête fera tourner celle du tout Paris qui se pressait dans les années 1930 pour voir la chanteuse danser sur les rythmes endiablés du charleston. Et c’est cette apparente insouciance, cette légèreté, qui feront d’elle une résistante si efficace : nul ne songe alors que la star de la « Revue nègre », est une femme d’une rare conviction et d’une inébranlable détermination. Une force d’âme qu’elle mettra tout entière au service de la France, dès 1939, deux ans à peine après avoir obtenu la nationalité de notre pays qu’elle a tant chéri. Elle avait « deux amours » son « pays et Paris », preuve à l’heure où un nationalisme dangereux tente de diviser notre société, que l’on peut vivre avec deux identités, aimer le pays qui nous accueille sans jamais oublier celui d’où l’on vient.

 

Son fils confiait ce matin au journal l’Humanité que, pour Joséphine Baker, « le communisme, ces valeurs de partage et d’égalité, était la plus belle des idées ».

Merci pour vos leçons de vie et d’amour Joséphine, avec votre entrée au Panthéon, la France vous rend un peu ce que vous lui avez donné et gardera pour vous une reconnaissance éternelle.