L’originalité de notre liste

La liste conduite par Ian Brossat présente plusieurs singularités.

C’est la seule liste à gauche à avoir rejeté tous les traités européens néolibéraux. C’est la liste du monde du travail, une liste composée à 50 % d’ouvrier·e·s et d’employé·e·s, la liste qui fera élire la première ouvrière au Parlement européen.

Cette liste propose une union de peuples et de nations libres, souverains et associés que nous voulons faire émerger en combattant les logiques de la construction européenne actuelle et en portant des solutions de coopérations choisies, position d’autant plus pertinente à un moment où les débats sur le Brexit font la démonstration de la domination des forces les plus réactionnaires dans ce processus.

Cette liste avance des propositions à la fois radicales et crédibles qui incarnent « l’Europe des gens » que nous voulons construire, à l’opposé de la dictature de l’argent.

Cette liste fait le choix, face au dumping social, de mettre en avant la nécessité d’ « un travail qui paie pour une vie digne » des travailleurs·euses en Europe, comprenant notamment un Smic européen à 60 % du salaire net moyen de chaque pays et des dispositions pour contraindre les entreprises à l’égalité professionnelle femmes-hommes.

Face à la règle des 3 % maximum de déficit public, nous opposons notre propre règle d’or sociale et écologique, avec notamment l’ambition d’un plan d’urgence pour nos services publics et la transition écologique en réorientant la création monétaire.

Face à l’évasion fiscale, l’objectif de zéro fraude fiscale en Europe en interdisant les paradis fiscaux et en renforçant l’imposition des multinationales.

Cette liste a l’ambition d’une Europe de la paix et de la solidarité avec une baisse des dépenses militaires et une politique d’accueil des réfugié·e·s.

Aucune force ne porte de telles propositions politiques.

Ajoutons trois autres enjeux

Au regard de la montée en puissance des enjeux écologiques, formuler des propositions précises qui constituent un plan d’action susceptible d’atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (avec en perspective l’idée d’une politique commune de l’énergie ambitieuse.)

Alors que le budget de la PAC représente 37 % du budget de l’UE et alors que l’exigence d’une alimentation de qualité pour toutes et tous et d’une juste rémunération des agriculteurs·trices grandit dans le pays, présenter nos propositions pour une nouvelle politique agricole et alimentaire commune permettant une transition vers un nouveau modèle de production alimentaire, riche en emplois durables, soucieux de la santé et de l’environnement. Face au danger que représentent les traités de libre-échange comme le CETA avec le Canada (qui nécessite une ratification des parlements nationaux, bloquée par l’Italie à cette heure) ou encore le JEFTA avec le Japon (qui a, quant à lui, été approuvé par le Parlement européen, les parlements nationaux n’étant pas, contrairement à ce dernier, consultés), révéler dans la campagne le contenu de ces traités largement méconnus de la population qui menacent nos droits sociaux, nos services publics et la transition écologique, et appeler à une large mobilisation. Rendre concrètes pour nos concitoyen·ne·s de grandes propositions que nous formulons comme la clause de l’européenne la plus favorisée, dont la conception doit d’ailleurs être étendue aux droits des personnes LGBTI.