Soutien aux salariés Dunlop Montluçon, mobilisé pour leurs salaires et leur pouvoir d'achat (Yannick Monnet et Fabien Roussel)

Malgré des résultats financiers très satisfaisants et des perspectives positives pour l'établissement Dunlop de Montluçon, la direction de Good Year, auquel appartient Dunlop, a décidé de mépriser les salariés, en réponse à leurs exigences de revalorisation salariale.

16 euros ! C'est le montant de la prime d'intéressement "généreusement" proposée par la direction du groupe pour récompenser les salariés du groupe, qui s'est exonéré depuis 20 ans de ce versement grâce à des pratiques d'optimisation fiscale.

16 euros jetés au visage des salariés, ainsi méprisés. C'est une honte !

Ni augmentation de la "prime transport", alors que le prix du carburant explose, ni prime exceptionnelle pourtant envisagée en mai dernier, et encore moins augmentation des salaires, alors que le fabricant de pneumatiques connaît des résultats financiers très positifs au sortir de la pandémie et répercute les hausses des prix des matières premières et de l'énergie sur ses prix.

Encore une fois, l'emploi et les salaires sont sacrifiés pour préserver et conforter les marges d'un grand groupe.

Nous sommes résolument aux côtés des salariés qui se sont engagés dans une grève illimitée depuis le 7 juillet, associant toutes les catégories de personnel, des ouvriers jusqu'à l'encadrement. Nous interpellons la direction de Good Year et lui demandons de prendre ses responsabilités face à la dégradation rapide du pouvoir d'achat des salariés.

Le groupe Good Year, à l'image de nombreuses multinationales, doit cesser de faire payer la crise aux salariés et aux consommateurs. Il doit augmenter sensiblement les salaires et renoncer à des marges financières qui ne servent que l'intérêt des actionnaires, alors que ce sont les salariés qui font la prospérité du groupe.


Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF,

Yannick Monnet, député de l’Allier,