Centrale nucléaire de Golfech : le PCF soutient l'action des salariés de l'Energie

Le projet Hercule doit être stoppé il va à l'encontre de urgences climatique, sociale et industrielle.

Ce mardi sur la centrale nucléaire de Golfech, les salariés de l'énergie sont une nouvelle fois dans l'action, à l'appel de leur intersyndicale, contre le « projet Hercule », projet de démantèlement de l'entreprise publique EDF que veut imposer le gouvernement. Les communistes et leurs élu.e.s soutiennent pleinement leur forte mobilisation.

Le projet Hercule  est à l'encontre des besoins actuels,  en effet il prévoit l'éclatement d'EDF en trois entreprises distinctes : EDF Bleu comprendrait les entités nécessitant des investissements lourds, comme le nucléaire, et resterait publique. EDF Vert, cotée en Bourse, regrouperait les activités les plus rentables (énergies renouvelables, réseaux électriques Enedis) et serait largement ouverte aux
investisseurs privés. EDF Azur aurait la charge des barrages hydroélectriques dont les concessions seraient cédées au secteur privé.

L'éclatement d'EDF n'est que la privatisation des activités les plus rentables de l'énergie alors que le financement des investissements resterait à la charge du contribuable. L'usager, lui, verra s'envoler
les tarifs... Inacceptablele dans un moment de crise où l'importance des services  publics et de la maîtrise des enjeux industriels par l'Etat est flagrant aux yeux de tous.

Alors que la crise écologique, comme la nécessité de relocaliser la production industrielle placent la question énergétique au cœur des défis à relever, alors que 12 millions de nos concitoyen.ne.s sont en situation de précarité énergétique, Emmanuel Macron se propose de livrer ce bien commun aux appétits du monde de la finance ! Une logique qui va à l'encontre des besoins du pays, soulignés par la crise sanitaire.

Les communistes, aux côtés des salarié.e.s et de leurs syndicats, exigent un véritable débat public sur l'avenir d'EDF et ses moyens d'investissement au service de l'intérêt général et de la souveraineté nationale.

Notre pays a besoin d'un véritable service public de l'énergie, géré démocratiquement, associant aux prises de décisions les salarié.e.s, les usager.e.s et les collectivités locales.

L'énergie est au cœur de la transition écologique, du développement industriel du pays et de la réponse aux besoins vitaux des citoyen.ne.s : c'est notre bien public, il doit être soustrait aux logiques de profit et son accès doit être garanti à toutes et tous. L'action des salarié.e.s pour s'opposer à ce projet, comme leur travail au quotidien pour répondre aux besoins des populations fait l'honneur de notre pays et j'appelle à les soutenir.