La SNCF a besoin d'investissements massifs pour moderniser son réseau et développer l'activité fret (Fabien Roussel)

La crise sanitaire confirme la nécessité de développer les modes de transports les moins polluants et, à ce titre, d'investir massivement dans le rail en France.

Le Covid 19 a ainsi des conséquences encore plus graves dans les agglomérations où la pollution de l'air favorise les maladies respiratoires chroniques.
C'est justement au moment où ce besoin d'investissements dans le rail est plus que jamais nécessaire que la SNCF voit son chiffres d'affaires amputé de 800 millions d'euros sur son activité  « voyageurs » presqu'à l'arrêt avec la pandémie. Or, c'est cette même activité qui doit en partie financer l'activité réseau, dans le cadre de la transformation de l'entreprise en Société anonyme, imposée par l'actuel gouvernement.

L'Etat a aujourd'hui une responsabilité plus grande encore pour financer le réseau, sa modernisation, et le développement de l'activité fret, notamment dans l'activité container et wagon isolé.
Avec seulement 9% de part de marché pour le fret ferré, la France est loin derrière des pays comme les Pays Bas ou encore l'Autriche, dont 30 % du fret passe par le train !
La SNCF a grands défis à relever : organiser et développer les transports des voyageurs en pleine pandémie et augmenter l'activité fret de notre pays.
Autant d'activités qui nécessitent des moyens humains et financiers. Et des investissements publics massifs, à hauteur de 7 milliards d'euros, utiles pour l'emploi comme pour l'environnement.


Fabien Roussel, secrétaire national du PCF