Le PCF demande que les femmes et enfants identifiés soient immédiatement mis à l'abri par l’État

La crise du Covid-19 frappe durement le pays. Pourtant, le nécessaire confinement augmente les risques de violences intrafamiliales. Il y a urgence à répondre concrètement à cette situation.

Alors que la Ministre reprend elle-même la hausse des signalements annoncée par Monsieur Castaner, alors qu'un enfant de 6 ans battu par son père est actuellement en état de mort cérébrale, Marlène Schiappa ne semble pas prendre la mesure de la gravité de la situation !

Elle installe une « mission » pour « mesurer la prévalence des violences conjugales » pendant le confinement. Ce n’est pas d’une énième commission Théodule dont les victimes ont besoin mais bien de mesures concrètes, financées ! Or, sur ce point les annonces sont très loin d'être à la hauteur de la situation.

De nombreux enfants devaient être placés dans des familles d’accueil car ils étaient en danger. La mise en place du confinement a ralenti voir, parfois, stoppé, cette politique de placements mise en œuvre par les conseils départementaux. Des milliers d’enfants sont en danger. Il est urgent de trouver une solution d’accueil pour chacun d’entre eux.

Enfin la mise en place de stands d'accueil dans les supermarchés ou la création de 20 000 nuitées d’hôtel ne peut pas fonctionner sans les associations d’aide aux victimes qui sont bien souvent les seuls interlocuteurs des victimes qui ont besoin de sécurité pour entreprendre leurs démarches.

Afin de répondre à l'urgence, le PCF demande que toutes les femmes et enfants identifiés par les services sociaux, l'ASE et les associations soient immédiatement mis à l'abri par l’État en réquisitionnant tous les lieux d’accueil possibles.