Convaincre, mobiliser, donner de l’espoir

Le scrutin municipal des 15 et 22 mars prochains va se dérouler dans un climat de tension inédit. Avec la crise sanitaire qui traverse tout le pays, se profilent des conséquences financières et économiques qui inquiètent nos concitoyens.

Conjuguées à l’impasse démocratique causée par la réponse autoritaire du pouvoir au mouvement social contre la réforme des retraites, ces crises appellent plus que jamais des solutions politiques de haut niveau. Il faut offrir des débouchés aux colères, aux inquiétudes et aux aspirations des Français.es.

Ces solutions doivent s’appuyer, de l’échelon communal jusqu’au niveau international, sur une profonde remise en cause des logiques à l’œuvre en France, en Europe et dans le monde, qui visent à faire prévaloir les intérêts du capital financier sur ceux de l’humain et de la planète. 

Partout dans le pays, en votant pour les listes conduites par les candidat.e.s communistes ou celles auxquelles ils, elles participent, les électeurs.trices pourront sanctionner un pouvoir et sa politique au service des riches et des multinationales. Ils pourront faire un geste utile et cohérent, contre le système de retraites à points, qui vise à instaurer progressivement un dispositif par capitalisation exigé par les fonds de pension. Mécanisme dont le dérèglement actuel met en lumière toute la fragilité.

Elles et ils vont également se donner les moyens d’installer ou de reconduire dans de nombreuses communes des majorités de gauche, écologistes et citoyennes. À leur tête ou dans les équipes, les communistes portent des propositions radicales et cohérentes, pour la justice sociale, le développement humain, le renouveau démocratique et la transition écologique. Reconduire tous les maires communistes, conquérir de nouvelles communes afin d’y mener ces politiques est donc un enjeu essentiel pour tous les citoyens et pour tous les territoires.

Partout, dans ce scrutin, nos candidats défendent la commune comme un pilier essentiel de la démocratie, mais aussi comme un levier pour la défense et la promotion des services publics. Ces candidat.e.s sont d’ailleurs ceux qui incarnent le combat constant contre la baisse des dépenses publiques utiles. Celle par exemple qui a tant malmené nos hôpitaux (3,7 milliards de budget en moins depuis 2017) tout comme celle des budgets locaux, décidée au nom de critères de convergence européens imposés en connivence par les gouvernements et les marchés financiers.

Ces candidat.e.s seront aussi partout des élu.e.s utiles aux luttes, comme on l’a vu sur les piquets de grève contre la réforme des retraites, mais aussi pour défendre les services publics de proximité, le logement social ou encore les réseaux de transports publics menacés par les politiques d’austérité. 

Ce scrutin doit également permettre de construire un large rassemblement populaire capable de porter au pouvoir une alternative politique, solidement ancrée à gauche, pour s’attaquer aux fondements d’un capitalisme en crise profonde.

Il reste encore quelques jours pour, sur ces bases, convaincre, mobiliser, donner de l’espoir, en particulier à ces millions d’abstentionnistes qui peuvent faire un geste de combat et d’avenir les 15 et 22 mars.

Fabien Roussel