Fête de l’Huma du Bas-Rhin

La Fédération du Bas-Rhin a organisé sa Fête de l’Humanité 67, déclinaison locale du grand rendez-vous national. Au cœur du Neuhof, un quartier populaire de Strasbourg, ce sont près de 500 personnes qui ont participé à cette fête populaire et politique.

Comme sa grande sœur nationale, la Fête de l’Humanité du Bas-Rhin a fait alterner les moments de détente, de convivialité, de camaraderie avec des temps de réflexions, de débat et d’engagements. Une journée parfaite dont on ressort convaincu qu’un autre monde est bel et bien possible.


Cette année, la Fête a été particulièrement marquée par le contexte national. Elle qui n’avait pas pu se tenir pendant deux ans à cause de la pandémie, a marqué le retour à la normalité festive autour de concerts de groupes locaux comme Las Baklavas, Two Magnets, ou encore Nouffissa Kabou Quartet.


Mais surtout, cette journée aura été placée sous le signe de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale, la NUPES. La Fête de l’Humanité du Bas-Rhin aura en effet été la première démonstration de force unitaire de l’Union des gauches et de l’écologie dans notre région. Parmi les allées et les stands, les militant·e·s communistes, écologistes, socialistes et insoumis se sont rencontrés et ont échangé chaleureusement dans un esprit combatif. Les candidat·e·s des trois circonscriptions de Strasbourg étaient présent·e·s, ainsi que des élu·e·s. Cette unité s’est matérialisée dans une table ronde commune autour de la NUPES et de son potentiel d’être un nouveau front de lutte à la hauteur des enjeux du 21e siècle.


Les divergences politiques n’ont pas disparu, mais cette table ronde de la NUPES a mis en relief nos convergences sur nos valeurs et nos constats. Dans une France où la précarité explose et sur une planète où le climat se détériore à une vitesse folle, nous nous devions d’agir et de nous unir. Et c’est à la Fête de l’Humanité, à Strasbourg, que la déclinaison locale de cette union s’est incarnée.


Tous les débats n’ont pas tourné autour des élections législatives, loin s’en faut. La première table ronde de la journée s’est organisée autour de la question de l’utilité des élu·e·s de gauche dans les municipalités, et des possibilités qu’ils ont de faire progresser la lutte contre la pauvreté et la précarité dans un contexte d’austérité imposée par l’État sur les subventions publiques. Puis Stéphanie Roza est venue donner une conférence sur le rapport de la gauche à l’universalisme des Lumières, et Cédric Lepage a donné une conférence gesticulée sur les nouvelles technologies et leur utilisation par le capitalisme.


Enfin, Éliane Assassi, sénatrice communiste qui a mis en lumière le scandale MacKinsey, a conclu les événements politiques de la journée par un meeting endiablé, en démontrant de nouveau l’utilité des élu·e·s communistes.


Le stand des amis de l’Huma, placé à l’entrée de la fête, n’aura pas cessé de voir passer des curieuses et des curieux, et la fête aura bien rempli son premier objectif : populariser le seul quotidien de gauche au service du monde du travail.