La deuxième rencontre des jours heureux : vivifiante et fortifiante pour la bonne santé du débat politique

« Je m’en souviendrais et ça fait un bien fou. » « Merci de parler politique de manière concrète avec de l’échange, des témoignages, des propositions et un candidat à la présidentielle qui parle vrai. » « Bravo à vous de nous sortir du débat présidentiel focalisé sur les thèmes de l’extrême droite et de parler du sujet de préoccupation numéro un des Français, la santé. »

Ce samedi soir à Ramonville en Haute-Garonne, nombreux sont ceux qui s’expriment ainsi parmi les plus de 700 participants aux rencontres des jours heureux de la Santé, Recherche et Vaccins, après l’intervention de Fabien Roussel candidat de la France des jours heureux.

Au-delà des ovations et applaudissements nourris, des « Fabien Président » et de l’enthousiasme des nombreux jeunes présents, il y a chez toutes celles et tous ceux qui ont entendu les témoignages et le discours du candidat du monde du travail une satisfaction, une joie d’avoir participé à un moment de construction politique commune. Dans l’assistance il y a de nombreux militants et militantes du PCF avec leurs élus, mais aussi plusieurs élus divers gauche et de nombreux syndicalistes ou associatifs venus découvrir le candidat du monde du travail et la forme nouvelle de ce meeting participatif.

Dès le début d’après-midi le ton est donné. Lors d’une rencontre avec une vingtaine de chercheurs ou enseignants-chercheurs, Fabien Roussel exprime son engagement de campagne, sa volonté de passer un pacte avec les Français pour un projet politique, une république sociale qui s’émancipe du poids du capital et qui donne toute sa place au monde du travail de la création et de la recherche. Une Recherche fondamentale qui doit être soutenue et où l’État doit redevenir stratège et avoir la maitrise des choix en refusant la vue à court terme des marchés financiers et leurs appels à projets. La Recherche publique doit retrouver une place prépondérante, indique Fabien Roussel face à la pandémie de la Covid, avec les manques criants en hôpitaux, en centres de santé, en soignants, en vaccins, en masques, en matériel sanitaire, mais c’est vrai aussi sur toutes les questions liées à l’aménagement du territoire, à la ré-industrialisation du pays, aux besoins en énergies décarbonées et pas chères. Une Recherche au service de l’intérêt général et de la réponse aux besoins des populations, c’est ce qu’exprimeront plusieurs participants et Bruno Chaudret, académicien des sciences, qui dans le même temps annonce son soutien à Fabien Roussel.

Durant les échanges, nombreux sont ceux qui, avec Patrick Pelloux, saluent le choix de Fabien Roussel de mettre ces questions en débat et dénoncent la poursuite des politiques de casse des hôpitaux et le besoin criant d’embauches de soignants, de médecins, d’infirmières, d’aides-soignantes, d’aides à domicile, d’administratifs.

Pierre Dharréville, député des Bouches-du-Rhône, qui accompagne le candidat à la présidentielle, rappelle le tour de France des hôpitaux des députés communistes, la proposition de loi sur l’hôpital qu’ils ont déposée et leur souci constant de faire de la santé et de la recherche une priorité des politiques publiques.

Pierre et Fabien répondront à de nombreuses questions et témoignages : celui de Lydie Laymer, médecin généraliste, dénonçant les déserts médicaux et les conditions de travail ; celui de Marie Jo Ruiz, responsable associative, appelant à de l’investissement massif pour la prise en charge du handicap ou les questions sur le libre accès au vaccin, sur l’aide globale aux malades dans la vie de tous les jours, sur la dénonciation du numérus clausus ou des conditions de travail des internes, des infirmières et la manière de faire pour que les médecins spécialistes formés par l’hôpital restent à l’hôpital. Une vingtaine d’interventions, qui toutes, avec celle de Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne, ont dressé un tableau des besoins du pays sur la santé et sur l’enjeu du vaccin pour tous.

C’est à partir de cette question, de la levée des brevets sur le vaccin pour stopper la pandémie, que Fabien Roussel, après 30 minutes de réponses directes à la salle, conclura la soirée. La priorité donnée aux moyens pour l’hôpital et les Ehpad, avec l’embauche de 100 000 soignants pour les hôpitaux et de 100 000 pour les Ehpad. Le choix d’hôpitaux et de maternités de proximité sur l’ensemble du territoire, d’un pôle public du médicament, de la sécurité sociale qu’il faut conserver, de la taxation des avoirs financiers pour répondre aux besoins de financements, le choix de la souveraineté de la France dans le cadre d’une filière industrielle sanitaire, l’engagement sur le départ à la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les métiers pénibles au nom de la santé des salariés et employés du pays.

De nombreuses propositions sont versées au débat pour travailler au programme présidentiel de la France en commun qu’élaborent communistes et soutiens à la candidature du monde du travail pour début décembre. Via les réseaux sociaux aussi sont venus de nombreux témoignages et propositions. France 3 Occitanie a refusé d’annoncer, de filmer ou de rendre compte de ce moment, sa rédaction régionale expliquant qu’il était trop tôt pour parler de la présidentielle (sic). Argument irrecevable, alors que nous connaissons un torrent de boue médiatique sur telle ou telle candidature. Une rencontre réussie pour les organisateurs, porteuse d’espoir et vivifiante face aux choix médiatiques centrés sur l’extrême droite et qui augure des succès des prochaines. Rendez-vous a été pris pour le 21 novembre à 12 h place Stalingrad avec Fabien Roussel pour l’emploi et le pouvoir d’achat et faire vivre l’image d’une France en commun.

Pierre Lacaze