La Halle aux Grains surchauffée par 2 000 acteurs des jours heureux

Ce dimanche 27 mars, la salle est comble, rouge de bonheur, bariolée de drapeaux bleu blanc rouge et aux couleurs de Fabien Roussel. Quel beau symbole que cette salle de la Halle aux Grains pour un candidat qui défend le beau et le bon, qui soutient les agriculteurs et les acteurs culturels.

C’est Magyd Cherfi, le chanteur, le poète, soutien de Fabien Roussel, qui accueille la foule, fier de la présence de Fabien et du souffle d’espoir qu’il représente dans la ville rose. Lauriane Mosella, du MRC, indique son choix. Pour elle Fabien est le seul à donner de l’espoir à gauche, à remettre la gauche à l’endroit. Le match est gagnable, souligne Pierre Lacaze, s’adressant à ceux qui se résignent, à ceux qui sont fatigués : « Ne vous laissez pas dicter votre vote, ne les laissez pas vous humilier, comme si le vote n’était pas un choix personnel. Face aux millions de Français qui, avec nous, veulent voter Roussel, voilà le rouleau compresseur médiatique qui déroule le vote utile pour un tel ou tel autre. Face à un score possible du candidat des jours heureux entre 5 et 10 %, l’offensive de dénigrement a été lancée et tout sera fait pour empêcher la victoire d’un avenir possible. » Assan Lakehoul, du MJCF, condamne l’intervention russe, assure le soutien au peuple ukrainien. À Toulouse, cela parle, dans une région qui a su accueillir 300 000 Espagnols fuyant le franquisme. Il rappelle l’engagement des jeunes et notamment des jeunes communistes pour la paix. Ghislaine Gistaud, secrétaire du syndicat de la SAM entreprise, en lutte depuis des centaines de jours, fait vibrer la salle en évoquant son combat pour l’emploi et le maintien de l’industrie.

Fabien Roussel fait enfin son entrée sous des tonnerres d’applaudissements et de « Fabien président ! » Il s’adresse au public de la salle en affirmant qu’ils sont la richesse de la France. Saluant le monde du travail, le candidat rend un hommage appuyé aux cheminots, aux artisans, aux infirmières, aux fonctionnaires, aux métallos, aux salariés des grands commerces, aux énergéticiens, aux agriculteurs, aux intermittents du spectacle, aux enseignants et aux chercheurs, en leur affirmant qu’ils sont beaux, qu’ils sont l’honneur de la France. « Toi aussi Fabien » répond la salle. La salle répond aux propositions du candidat sur la taxation des grosses fortunes, sur le respect des communes et des départements, sur les devoirs à l’école, sur le mix énergétique, sur la souveraineté industrielle et alimentaire. La salle est réceptive, le candidat est souvent interpellé, applaudi, commenté.

Nous ne nous laisserons plus faire, nous empêcherons les mesures antisociales car nos votes ne seront ni une impasse ni un chemin sans issue. Fabien Roussel s’adresse au monde du travail, aux abstentionnistes, à toute la gauche, affirmant que nous allons gagner, que c’est son objectif, la question est de savoir quand ? Il veut trouver le chemin du rassemblement, de la victoire de la gauche, mais dans le respect de tous. C’est cela que représentera le bulletin Roussel dans l’urne. Rappelant le respect de l’état de droit et des conquêtes sociales sur tout le territoire de la République, Fabien Roussel rendra hommage aux victimes des attentats de Toulouse en 2012 et à Latifa, la mère courage de Imad Ibn Ziaten. Il prendra date sur la question Corse.

Le message passe. « Ici nous ne votons pas pour un homme mais pour un collectif, pour une équipe, et les joueuses et les joueurs c’est vous, c’est un mouvement populaire. Tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes, d’ici le 10 avril, nous pouvons convaincre pour donner du sens à cette campagne asphyxiée par les sondages et le non-débat ! » Voilà dans quel état d’esprit la salle s’enflamme lors des conclusions de Fabien Roussel. Une véritable ovation des 2 000 participants debout, qui font passer une belle énergie au candidat à la présidentielle.

Pierre Lacaze