Le travail, fil rouge de la journée de Fabien Roussel dans les Hauts-de-Seine

Engagement pris à la fête de l’Huma, engagement tenu. Pour démarrer tambour battant cette année de campagne électorale, nous avions proposé à Fabien de passer une journée dans le département. Travailleurs de l’industrie, de la santé, du bâtiment, de l’entretien, travailleurs retraités et immigrés... Une journée riche de toutes ces rencontres.

D’abord, parce que rien n’est trop beau pour la classe ouvrière, nous nous sommes retrouvés en bord de Seine, sur la très belle péniche du CE de Safran, avec une quinzaine de salariés de l’entreprise.

Reprendre le pouvoir sur la finance. Thème essentiel de cette première rencontre, pour pouvoir sauvegarder, développer et relocaliser l’industrie en France. Très vite la discussion s’est engagée. Reprendre le pouvoir mais pas n’importe comment. Pas pour le laisser dans les mains de l’État, mais bien pour le redonner aux salariés. Plus que d’une souveraineté nationale, c’est de souveraineté populaire dont il est question, celle des salariés qui produisent les richesses.

Ensuite direction Clichy à l’hôpital Beaujon, promis à la disparition dans un projet de fusion, avec à la clé la suppression de la maternité et de plus de 300 lits.

Les syndicalistes ont également posé leurs exigences. Pas de discours de campagne sans lendemain. Ils ont pris l’exemple de Mme Hidalgo qui s’était également rendue devant cet hôpital, regrettant cette fusion qu’elle a pourtant elle-même ratifié comme membre du CA de l’APHP !

Retour ensuite à Gennevilliers à la rencontre des chibanis qui ont travaillé toute leur vie en France, ont participé à son essor économique et qui se voient traités avec le plus grand mépris dans des conditions de vie indignes. L’accès à un logement digne pour toutes et tous, voilà l’engagement pris par Fabien Roussel pour cette campagne.

Avant la prise de prise de parole publique le soir, dernier rendez-vous avec les travailleurs sans papiers de l’agence intérim RSI, en lutte depuis deux mois pour leur régularisation. L’occasion pour notre candidat de rappeler que les travailleurs, quels que soient leur origine, leur religion, leur couleur de peau, doivent avoir les mêmes droits, dénonçant au passage cette duplicité du patronat et de l’État, qui d’un côté fabriquent un discours alarmiste sur l’immigration tout en l’exploitant sans vergogne, sans accès à la citoyenneté.

Autant de rencontres où nous avons pu nous appuyer sur tout le travail, les réseaux, les combats inlassables et quotidiens de l’ensemble des élu·e·s et militant·e·s communistes dans leur diversité. Pour garder des fleurons de l’industrie sur leurs territoires, pour participer aux collectifs de défense des hôpitaux, pour la dignité des travailleurs immigrés, pour la solidarité concrète avec les luttes en cours et tant d’autres sujets. À l’appui des combats quotidiens dans la ville, la circonscription et le département pour défendre les habitant·e·s.

Cette somme d’engagements communs, qui font du Parti communiste ce formidable outil de rassemblement au service de toutes celles et tous ceux qui ont intérêt au changement.

Dans le 92, c’est notre culture : faire vivre cet outil et permettre au plus grand nombre de continuer à y militer et s’y épanouir dans la diversité. Les débats sont parfois vifs. À l’image des énormes défis de la période. Ensemble nous les relèverons !

Pierric Annoot

secrétaire départemental, Hauts-de-Seine