Les communistes mobilisés pour des régions et des départements solidaires dans une France en commun

Le gouvernement a décidé de tenir les élections départementales et régionales les 20 et 27 juin. Nos groupes parlementaires, nos responsables sont intervenus pour que les conditions de la campagne électorale et le vote se déroulent sans risques sanitaires pour les populations. La première urgence pour nous c’est de vaincre la pandémie, le gouvernement doit créer les conditions d’une vaccination massive et dégager des moyens pour nos hôpitaux et nos soignants. Le scandale de la spéculation sur les vaccins doit cesser.

La crise sanitaire souligne les failles des choix gouvernementaux récents ou des choix politiques de ces dernières années contre l’égalité des territoires, les services publics, les collectivités régionales, départementales ou les communes. Nous sommes opposés à la suppression des départements dans les zones urbaines ou rurales et attachés au couple département-commune pour des politiques de proximité. Nous souhaitons des régions qui n’accompagnent pas les choix d’austérité et de privatisation de l’Europe, du chef de l’État et du gouvernement.

Faire face à la crise économique et sociale

On assiste à la suppression d’un million d’emplois à l’échelle du pays et à la poursuite de la casse de notre industrie. La demande d’aide alimentaire explose (+ 30 %). Les inscriptions au RSA affluent, 15 à 25 % d’augmentation par département. La crise et les besoins de solidarité démontrent le rôle majeur des régions et des départements dans la vie de tous les jours, de la naissance à la prise en charge du vieillissement, dans les transports, l’éducation, la santé, l’économie, l’écologie, la culture, l’agriculture, la pêche, le sport, le tourisme, et dans les politiques d’aménagement du territoire.

Se sont des élections très importantes pour les communistes car elles permettront de faire face aux difficultés, de protéger, d’être utiles dans des relations de proximité. Il n’y pas de petites élections non essentielles. La vie de nos régions, de nos départements, la vie de nos concitoyens, voilà ce qui est important.

Les communistes depuis des mois sont pleinement investis dans ces élections en proposant des projets de solidarité et d’égalité pour tous nos territoires, urbains, ruraux, de montagne ou du littoral. Les élu·e·s communistes sont un atout pour les populations et les luttes. Depuis des mois nous avons travaillé au rassemblement. Dans la quasi-totalité des régions il n’a pas été possible, notamment par le positionnement d’EELV ; dans les départements on y arrive mieux. Nous sommes dans un moment de choix, de finalisation des accords et de dépôt des listes ou des candidats, mais nous souhaitons comme aux municipales et aux sénatoriales une progression de notre parti en nombre d’élus et en responsabilité.

Nous voulons faire face aux urgences, notamment sur l’emploi, l’éducation, l’énergie, l’industrie, la transition écologique, la lutte contre la précarité et la pauvreté, le renouveau de la démocratie. Défendre nos valeurs de tolérance, de laïcité, de lutte contre les intégrismes, les discriminations et les racismes.

Nous avons des candidat·e·s communistes ou apparenté·e·s représentatifs du mouvement social et des exigences qui montent pour une autre société, plus respectueuse de l’humain et de la planète, plus juste. Une société garantissant la sécurité de toutes et tous, sécurité physique, sécurité sanitaire et sociale, ou encore sécurité d’emploi et de formation. Nous voulons rassembler le plus grand nombre pour des projets de gauche s’opposant aux choix pour les plus riches et de casse des services publics des droites, ou au projet de haine de l’extrême droite.

Nous voulons plus d’élus communistes dans le plus grand nombre de régions et de départements et participer aux exécutifs de gauche. Nous appelons à la mobilisation pour le maintien de départements de gauche comme le Val-de-Marne ou le Pas-de-Calais ou le gain de départements sur la droite comme dans l’Allier ou les Bouches-du-Rhône. Partout où nous sommes engagés nous souhaitons le meilleur résultat à nos listes aux régionales et à nos candidats aux départementales. En Normandie, Auvergne Rhône-Alpes et en Corse nous appelons à la mobilisation du plus grand nombre avec nos têtes de liste. Le résultat de toutes ces femmes et tous ces hommes investi·e·s dans des candidatures porteuses d’espoir et au service d’une France en commun, d’une union populaire agissante, aura une valeur nationale. 

Pierre Lacaze

membre de l’exécutif, responsable aux élections