Présidentielle et législatives: Derniers jours pour préparer la seconde phase de la campagne !

Ce lundi 6 décembre nous tenions la 3e assemblée des fédérations qui a réuni une cinquantaine de secrétaires départementaux·ales et précède l'important Conseil national des 11 et 12 décembre sur le projet présidentiel et les élections législatives.

À l’ouverture des fêtes de fin d’année s’achèvera la première phase de la campagne. L’occasion pour les camarades de faire un premier bilan et de se préparer pour la suite. Ces derniers mois, nous avons fait progresser la notoriété de la candidature de Fabien Roussel et commencé à la distinguer des autres candidatures à gauche.

Nous avons positionné en point central son ambition pour le monde du travail, notamment avec le beau meeting national du 21 novembre à Paris. Nous avons porté dans le débat public d’importantes propositions sur de nombreuses thématiques avec toutes les rencontres des jours heureux. Et nous avons lancé la dynamique de campagne dans toutes les fédérations !
Désormais le paysage politique se précise et une seconde phase de la campagne encore plus intense va s’ouvrir début janvier.


L’actualité est marquée par la reprise épidémique qui nécessite plus que jamais d’affirmer le besoin de faire de la santé un bien public et de porter nos propositions concrètes en la matière.


En outre, après la primaire LR qui a vu l’emporter une droite extrémisée conduite par Valérie Pécresse et après l’entrée en scène de l’extrême droite la plus fanatisée avec le lancement de campagne d’Éric Zemmour, la haine raciste et xénophobe ainsi que la remise en cause de l’État de droit sont au cœur du débat présidentiel.


Construire la riposte à cette situation implique de porter une vision pour la France à la hauteur du besoin de résistance à ces idées, du besoin d’alternative et de reconstruction de la gauche.


Cela doit nous conduire à renforcer les grands identifiants de notre candidature : une candidature qui porte les intérêts du monde du travail et des catégories populaires, la justice sociale ; une candidature qui a le courage de porter une rupture avec la politique de soumission au capital ; une candidature républicaine dans sa volonté de riposter sans faiblesse aux idéologies réactionnaires, raciste ou xénophobes qui défigurent les principes d’égalité, de solidarité ou de laïcité.


Est également pointé dans la discussion le besoin de resserrer encore nos liens avec les luttes et de développer l’incarnation collective de celles et ceux que nous voulons rassembler.


Janvier sera également le temps de finalisation de notre projet présidentiel dans la foulée du Conseil national de décembre.
La seconde phase de la campagne implique aussi une mobilisation militante maximale, car si les bons passages médiatiques de notre candidat sont un réel point d'appui, ils ne suffiront pas à faire le résultat final !


D'où l'importance de l’élaboration de plans de campagnes départementaux et locaux, la création des comités de campagne que nous avons intitulé « Comité des jours heureux », des campagnes de porte à porte et d’initiatives diverses visant à recueillir des milliers de contacts localement, des appels à voter, une intervention sur les réseaux numériques en partageant massivement les contenus et en prenant en compte les différences entre les types de plateforme, le renforcement de la bataille financière, notamment en plaçant la souscription comme un objectif systématique dans nos rencontres.


Enfin, cette seconde phase est le moment d’engager la préparation des élections législatives.


Deux enjeux décisifs pour cela :
Préciser notre conception du pacte d’engagement commun, tant sur le fond que sur le périmètre, afin de poser les bases d’une proposition politique visant une nouvelle majorité de gauche avec le plus grand nombre de députés communistes.


Engager la campagne au plus tôt dans toutes les circonscriptions en désignant le plus grand nombre possible de chef·fe·s de file au Conseil national de décembre puis à celui du 5 février. La parité, en particulier sur les titulaires, est un impératif dans ces désignations.


Cette démarche doit aller de pair avec l’ambition de présenter des candidat·e·s dans le plus grand nombre de circonscriptions. C’est important, tant pour notre rayonnement national que pour la part du financement public liée aux voix réalisées par nos candidat·e·s. Nous travaillons dès maintenant à en créer les conditions.


Igor Zamichiei
coordinateur de l’exécutif national