Une campagne de terrain

Au lendemain de la conférence nationale portant sur la candidature communiste et après le vote des adhérents confirmant Fabien Roussel pour porter les couleurs du PCF à la présidentielle des 10 et 24 avril 2022, les camarades de la fédération des Vosges du Parti communiste se sont tout de suite mis en ordre de bataille pour faire connaitre notre candidat.

Depuis un an, chaque semaine a été l’occasion d’une initiative de terrain. Pendant l’été, en parallèle de la caravane nationale des jours heureux, une caravane vosgienne a sillonné le département à la rencontre des Vosgiennes et des Vosgiens, mais aussi des touristes. Un accueil qui présageait déjà que Fabien Roussel pouvait être la surprise de cette élection.

On a vu aussi des camarades, que l’on ne voyait plus depuis longtemps, revenir et reprendre leur carte, car ils étaient en attente d’une candidature communiste. Enfin elle était là, après 2 élections d’absence ! Cet engouement leur a fait plaisir et ils et elles se sont porté·e·s volontaires pour distribuer des tracts et mener la campagne dans leurs villes et villages. Un renfort important dans un département vieillissant.

Nous menons une campagne de terrain ; les camarades ne comptent pas leur temps. Tous les jours, ils et elles sont au porte-à-porte, sur les marchés, sur des collages d’affiches. Il y a une vraie dynamique de campagne pour la présidentielle, galvanisée par les interventions et meetings de notre candidat Fabien Roussel. Il nous faut garder ce bel engouement pour la campagne des législatives, car nous pouvons renforcer le PCF. J’en veux pour preuve cette semaine : un jeune lycéen de 17 ans est venu frapper à la porte de la fédération pour adhérer et mener la campagne dans son lycée et son village.

Lors de la venue de Fabien à Strasbourg en février, en à peine une semaine nous avons réussi le pari de réunir 500 personnes, dont plus d’une cinquantaine de Vosgiens en pleine semaine. Preuve encore que cette candidature est une bouffée d’air dans cette période troublée par les relents identitaires et racistes. Les camarades et sympathisants vosgiens présents sont toutes et tous reparti·e·s avec tracts et affiches pour couvrir leur lieu de vie.

Dans les Vosges par exemple, les autres formations politiques sont affaiblies et même pour certaines inexistantes. Nous sommes les seuls aujourd’hui à faire et à appeler à des initiatives revendicatives et militantes. Le 17 mars, seul le PCF était auprès des salariés dans le cortège vosgien. C’est important dans la période de montrer notre solidarité avec le monde du travail.

Nous voulons aussi montrer que le Parti communiste est un parti qui compte, car il se veut rassembleur et mobilisateur autour d’un programme révolutionnaire et inédit. Nous avons décidé de continuer à nous adresser aux forces de gauche, syndicales et associatives pour proposer quelque chose de novateur, construit par et avec le mouvement social, culturel et humaniste.

C’est en ce sens que nous avons produit plusieurs initiatives de campagne, notamment par l’ouverture de la fédération pour des formations/débats autour des idées communistes. Des écoutes collectives des meetings de Fabien Roussel ont été proposées. Le 27 mars, une soixantaine de camarades et sympathisants ont partagé le repas des jours heureux, l’occasion d’une conférence de presse avec les candidats communistes aux législatives.

Un enthousiasme également l’après-midi lors de la diffusion sur écran géant du meeting de Toulouse. Le tout dans une ambiance qui fait du bien au moral et qui donne encore plus l’envie de porter la candidature communiste et de rassemblement encore plus haut dans cette dernière ligne droite.

Les communistes vosgiens, fidèles à la tradition du Parti communiste, gardent le poing levé et la main tendue pour construire les jours heureux dans les Vosges comme dans tout le pays

Sandra Blaise

secrétaire départementale, membre du CEN