Le problème ce n'est pas les privés d'emploi, mais la course aux profits du capital ! (PCF)

Après l’inique réforme de l’indemnisation qui entre en vigueur le 1er décembre, Emmanuel Macron a annoncé hier des contrôles encore plus durs à l'encontre des privés d'emploi.

Le PCF dénonce cette déclaration honteuse ! D'une part parce qu'elle les stigmatise alors que l'immense majorité d'entre-eux sont en recherche active d'emploi ! D'autre part parce que contrairement à l'auto-congratulation du Président en matière de lutte contre le chômage, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégories A, B et C n’a pas baissé depuis son arrivée à l’Élysée et s'établit à 5,578 millions au troisième trimestre 2021 contre 5,552 millions au troisième trimestre 2017.

Aujourd’hui, selon l’INSEE, près de 20 % de habitants du pays en âge de travailler sont soit au chômage, soit en sous-emploi (temps partiel contraint, contrats précaires…), soit découragés de chercher un emploi et de se déclarer chômeur dans les enquêtes. Pendant ce temps-là, 57 % des chefs d’entreprises se plaignent de difficultés de recrutement : décidément, le marché du travail capitaliste, de plus en plus féroce, devient aussi de plus en plus inefficace !

Le problème, ce n'est pas les privés d'emplois, mais la course aux profits du capital qui dévalorise chaque jour un peu plus le travail par la précarisation, les bas salaires, le durcissement des conditions de travail et qui ne cesse de réclamer la baisse des dépenses pour les services publics, la formation essentielle pour répondre aux évolutions de l'emploi.

Avec leur candidat, Fabien Roussel, les communistes visent une révolution du travail et de l'emploi pour éradiquer le chômage et la précarité par la sécurisation de l'emploi et de la formation. C'est le sens du projet que Fabien Roussel annoncera lors de son discours du 21 novembre prochain, lors d'un grand rassemblement à Paris.