Écologie ou capitalisme, il faut choisir. Cette question vient suffisamment fort dans le débat public pour que le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, prenne la plume, ce week-end, dans le JDD. Il admet « la culpabilité passée du capitalisme » dans la casse environnementale, mais promet la venue d’un « nouveau capitalisme » qui lavera plus blanc en somme. Le problème, c’est que l’opinion ne le suit pas : il reconnaît lui-même que 81 % des Français (dans un sondage pourtant commandé par le MEDEF) attendent que le système change. « Le capitalisme n’en demeure pas moins incontournable », plaide-t-il, mais le propos ressemble à un vœu pieu.

Gérard Streiff