Contre l’austérité et la guerre, tous et toutes mobilisés pour gagner ensemble !

Publié le 23 août 2023

En cette rentée, le coût de la vie explose et aggrave le quotidien de millions de Français·es. Hausse sur un an de 31 % des prix de l’électricité, hausse de 18,4 % en un an et demi des prix alimentaires, hausse de 10 % des prix des fournitures scolaires… tout augmente, sauf les salaires ! Et voilà qu’on apprend désormais que le gouvernement envisage de doubler les franchises en matière de santé et faire supporter des coûts supplémentaires sur les médicaments et les consultations à l’immense majorité des Français·es.

A chaque régression sociale, la République recule. Comme elle recule quand Nahel est tué à Nanterre pour un refus d’obtempérer et quand un enfant meurt à Nîmes dans une fusillade sur fond de trafic de drogues. Elle recule quand les forces de l’ordre n’ont pas les moyens de protéger la population et quand l’État de droit est attaqué pour ouvrir la voie à une justice d’exception pour ceux qui parmi eux tuent ou mutilent. A cela s’ajoute l’inquiétude face au réchauffement climatique qui bouleverse la vie des peuples ici comme partout dans le monde et face à une situation internationale où la guerre et la militarisation prospèrent et nécessitent la reconstruction d’un grand mouvement pacifiste. Préparons partout la journée internationale pour la paix du 21 septembre avec une grande ambition.

La France s'inquiète de la guerre.
La France souffre du chômage et de la précarité.
La France a faim.
La France crève de chaud dans des logements non rénovés à l’heure du réchauffement climatique.
La France renonce aux soins.
Et la France se fait réprimer quand elle lutte !

Alors nous serons très nombreux le 6 septembre prochain pour soutenir Sébastien Ménesplier, secrétaire général de la FNME-CGT, convoqué à la gendarmerie pour avoir lutter courageusement avec nos camarades énergéticiens pour la défense du droit à la retraite et le service public.

Cette situation faite au peuple est intenable, insupportable ! Elle est la source de tant de drames, de luttes mais aussi d’une colère de plus en plus brune.

Dans cette situation, les communistes ont un grand rôle à jouer pour désigner le vrai ennemi, le capital, et non le voisin ou l’étranger, et transformer la colère en espoir et en mobilisation populaire. Et nous avons de grands atouts pour cela : notre force militante, l’action de nos milliers d’élus locaux et de nos parlementaires, et la place grandissante de notre secrétaire national, Fabien Roussel, dans la vie politique de notre pays alors qu’il est désormais la première personnalité de gauche en France.

L’université d’été de notre parti qui se tient à la fin de la semaine sera un moment important pour approfondir l’ensemble des enjeux de la période. Et la fête de l’Humanité doit être plus que jamais cette belle et grande fête populaire, mettant en valeur notre journal si utile au pays. Organisons des milliers de points de rendez-vous dans les jours qui viennent pour diffuser le bon de soutien, c’est essentiel pour le journal et la réussite politique de la fête !

L’heure est à révéler aux Françaises et aux Français les raisons de la crise. Le capital coûte cher, très cher à la France. Car cette explosion des prix n’est pas le fait d’une main invisible mais des exigences de profits du CAC 40 nourrissent l’explosion des prix ! Les fournisseurs privés d’électricité se goinfrent, tout comme les grandes entreprises de l’agroalimentaire. Servir la finance, quoi qu’il en coûte, voilà leur unique boussole !

L’heure est plus que jamais à la lutte, car ils préparent une cure d’austérité sans précédent. Le budget de la sécurité sociale, comme le budget de l’État en préparation sont des budgets exclusivement au service du capital, des budgets de combat contre le monde du travail ! Alors que se dessine une grande journée européenne de grèves et de manifestation en octobre, mobilisons massivement pour sa réussite.

L’heure est à construire l’alternative à ce pouvoir.

Partout dans le pays, nous les communistes, soyons à l’initiative, contribuons à la solidarité concrète, multiplions les rencontres publiques larges, ouvertes aux syndicalistes, aux forces de gauche, pour rassembler et construire avec les travailleuses et les travailleurs et les habitants de nos villages et de nos quartiers.

Engageons le débat sur l’emploi, les salaires, le climat, la guerre, et sur le rôle du capital dans la crise actuelle pour construire des mobilisations fortes et victorieuses.

Engageons le débat, avec notre chef de file, Léon Deffontaines, sur les politiques européennes austéritaires qui sont au cœur de la crise de la perte de souveraineté industrielle, énergétique, alimentaire, sanitaire de la France, et qui saccagent les vies de millions de nos concitoyennes et concitoyens.

Et dans toutes nos initiatives, renforçons notre parti pour être toujours plus nombreux à construire la France des Jours heureux dont le pays a tant besoin !

Igor Zamichiei, coordinateur du comité exécutif national