Européennes : franchir une nouvelle étape

Le 13 avril dernier se tenait une réunion des secrétaires départementaux. Igor Zamichiei présentait le rapport sur les élections européennes et la situation nationale. Extraits.

 

« Je veux commencer par dire que nous pouvons être fier·e·s de notre dynamique de campagne, de l’implication de tou·te·s nos candidates et candidats, en particulier évidemment de notre tête de liste dont la prestation le 4 avril sur France 2 a été saluée bien au-delà de nos rangs. Au cours de notre échange vous direz la situation dans votre département. Je peux, quant à moi, vous dire que nationalement nous recevons beaucoup de messages de soutien à notre liste et à Ian en particulier de la part de citoyen·ne·s et de personnalités très diverses. Le rassemblement s’élargit autour de notre liste et cela commence à se voir dans les intentions de votes puisque ces derniers jours nous sommes en légère hausse, mesuré à 3,5 % par l’IFOP. Toutes les conditions sont créées pour que nous franchissions une nouvelle étape dans notre campagne. A six semaines du scrutin, nous devons plus que jamais consacrer toute notre énergie à cet objectif. Nous rentrons dans une période décisive. C’est maintenant que les Français·e·s vont commencer à s’intéresser réellement au scrutin. En outre, nous savons que la participation sera faible, elle est pour l’instant attendue à 42 % (44 % en 2014). Cela veut dire que chacun de nos gestes militants va compter pour le résultat final. Si nous sommes totalement mobilisés, les 5 % sont à notre portée. »

Le rapporteur évoque alors l’état d’esprit des Français, le poids des enjeux nationaux, la volonté de sanctionner la politique du pouvoir. Sur le mouvement social, il qualifie la situation d’ « éruptive », passe en revue les luttes (et montre les obstacles à leur amplification) : mouvement des gilets jaunes, marches pour le climat, lutte pour le pouvoir d’achat, services publics et défense du statut, mobilisations dans la santé, mobilisations contre la loi Blanquer, luttes pour l’emploi dans le privé...

« Pour atteindre les objectifs de notre campagne européenne, il est déterminant d’être partie prenante de toutes ces mobilisations, en travaillant systématiquement à faire le lien entre les exigences exprimées et notre projet pour la France et pour l’Europe. »

Sur le grand débat, il parle de porter le fer sur les conclusions, promouvoir nos propositions pour la France et l’Europe. (voir vidéo p. 1) et engager des initiatives de riposte en lien avec la campagne des européennes. Bref, « être très réactifs aux annonces du Président. »

Dans les jours qui viennent sera présenté le programme de notre liste aux élections européennes, un document qui comporte une introduction, un argumentaire sur l’utilité des élu·e·s communistes au Parlement européen et 12 propositions prioritaires.

Dans le calendrier, il y a les manifestations contre la loi Blanquer (le 18), la manifestation nationale des gilets jaunes, l’appel à la grève dans le commerce, des actions dans la santé, une journée de convergences le 27..., sans oublier la mobilisation contre la privatisation d’Aéroports de Paris.

« La visibilité du PCF dans ces combats comptera beaucoup dans notre campagne des européennes. »

Le 1er Mai, sera un moment militant décisif. Et le 6 mai, au siège national de notre parti, nous tiendrons une grande soirée du Comité national de soutien à notre liste pour élargir le rassemblement autour de nos candidat·e·s et annoncer les personnalités et les élu·e·s qui s’engagent à nos côtés.

« Nous pouvons encore élargir le rassemblement autour de notre liste dans l’électorat de gauche et écologiste. Faute d’accord d’union, (il faut) valoriser l’originalité du positionnement de notre liste et montrer notre ouverture. »

(Nous rendrons compte dans le numéro de CommunisteS du 24 avril du rapport de Pierre Lacaze sur les municipales.)