Indécence

« Fichons la paix au CAC 40 », supplie Bertille Bayard, la chroniqueuse du Figaro (2/2). Elle est agacée par la proposition de Fabien Roussel : « Il faut reprendre la main sur le grisbi qui coule à flots. » Et elle a cette formule ampoulée : « L’opulence du CAC 40 ne doit pas donner lieu à un débat dont le substrat serait l’hypothèse d’une fortune indécente. » Mais quand s’alignent ces chiffres : LVMH +68 %, STMMicroelectronics +80 %, résultats cumulés du CAC40 +135 %, et qu’on se rappelle que la hausse (macronienne) du Smic en janvier a été de 0,9 %, on demande : où est l’indécence ?

Gérard Streiff