Un jour festif et politique à Malo-les-Bains – La solidarité est le cœur battant de notre engagement

30 bus, 3 000 vacanciers d’un jour à la plage de Malo-les-Bains (Dunkerque) pour une 31e édition organisée par les communistes du Nord en faveur de ceux qui en ont le plus besoin et qui, pour la plupart, ne sont pas partis en vacances.

Cette journée à Malo était exceptionnelle après la suspension imposée de 2020 et le contexte de pandémie que nous subissons depuis un an et demi. Elle renouait avec ce rendez-vous chaleureux plus que trentenaire dont la fédération du Nord s’enorgueillie et accueillait aussi l’étape finale de la caravane des jours heureux qui bouclait un joyeux périple de 4 000 kilomètres commencé à Marseille avec à son bord notre candidat à l’élection présidentielle, Fabien Roussel, heureux de retrouver les habitants de son département.

Malo, c’est le point de départ de la rentrée politique de la fédération du Nord du PCF, c’est avant tout un moment de retrouvailles entre camarades heureux de partager une journée de détente et de combat pour faire vivre concrètement le droit aux vacances pour tous, alors que cette année encore, 50 % des Nordistes ne sont pas partis, principalement pour des raisons financières.

Cette journée à la mer est née humblement en 1989 à l’initiative des militants du Dunkerquois, Jacques Michon, Didier Liennart, Guy Lafleur et bien d’autres, puis est devenue, au milieu des années 90, un rendez-vous incontournable de l’ensemble des communistes du Nord. Pour les familles qui y reviennent d’année en année, pique-nique et enfants sous le bras, c’est une respiration à la fin de l’été, l’occasion de prendre l’air du large, jouer ensemble, construire des châteaux éphémères sur l’estran et si la météo le permet défier les vagues. Mais cette année, il fallait plutôt défier le vent et se réfugier dans l’immense Kursaal réservé pour l’occasion. Le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, accueillait d’ailleurs les participants par ces mots « Vous nous avez manqué ! ».

Les vacanciers d'une journée

Ils ont manqué aussi à Karine Trottein, ses vacanciers d’un jour. La première secrétaire de la fédération du Nord s’est réjouie de voir là tant de monde malgré les restrictions, les tensions autour de la vaccination et le passe sanitaire obligatoire. Elle en a d’ailleurs profité pour dire combien les dysfonctionnements et les injustices de notre société nous sont insupportables ; chômage de masse, réforme des retraites, situation déplorable de l’hôpital public, profits honteux des laboratoires pharmaceutiques, crise climatique, pandémie… et qu’il est urgent d’apporter « des réponses nouvelles aux exigences sociales, écologiques, démocratiques… pour relever le défi des jours heureux ».

Porter un espoir nouveau, croire au bonheur, à la fraternité

« Ce n’est quand même pas courant qu’un parti politique organise une journée à la mer et s’engage dans une action de solidarité de cette nature ! » Fabien Roussel le répète à l’envi « la solidarité, c’est le cœur même de notre engagement… C’est dans les gênes de notre parti ». Et en ce moment, la solidarité doit aller en priorité au peuple afghan qui aspire à vivre libre dans son pays. « L’enjeu des semaines et des mois à venir est de soutenir les forces progressistes sur place et faire tomber ce régime (Taliban) comme nous avons fait tomber celui de l’Apartheid en Afrique du Sud » (ovation dans la salle).

Pour son pays, le candidat à l’élection présidentielle avance trois priorités absolues : défendre le pouvoir d’achat (et un SMIC à 1 600 euro net tout de suite), soutenir la jeunesse, protéger la retraite. Il veut reprendre le pouvoir économique en main, répartir équitablement les richesses « car il y a urgence pour l’être humain et pour la planète ». Dans cette perspective, un grand rassemblement est d’ores et déjà programmé à Paris, le 20 novembre prochain, dans le cadre d’une grande campagne sur la question de l’emploi, de l’augmentation des salaires. « Je veux pour mon pays des réformes heureuses ». « Retrouver les jours heureux, porter un espoir nouveau, croire de nouveau au bonheur, à la fraternité, à la justice sociale », c’est l’ambition de Fabien Roussel.

K. T.