Une priorité : Organiser la riposte à Macron dans l’action !

Réunis mardi dernier pour travailler à la mise en œuvre des décisions du Conseil national, les secrétaires départementaux·ales sont mobilisés pour une riposte du Parti à la hauteur de la gravité de la crise et de l’offensive gouvernementale. Une offensive de classe, assortie d’une surenchère sécuritaire à l’encontre de tous ceux qui contestent la politique du pouvoir. L’heure est donc à organiser la riposte à Macron dans l’action ! En préparant la journée d’action interprofessionnelle du 17 septembre et les journées de mobilisation du Parti les 9 et 10 octobre dans le cadre de notre campagne pour l’emploi.

Avec l’ambition de donner un débouché à la colère et aux questions qui grandissent dans la société comme celle du scandale que constituent les milliards mis sur la table au nom de la relance qui servent à licencier, celle du pouvoir des travailleurs·euses face à ces plans de licenciements ou encore des difficultés des services publics pour faire face à la crise sanitaire et économique.

Comment ? En obtenant le maximum de victoires dans les luttes et en faisant progresser une proposition forte : sortir l’emploi du marché capitaliste par une sécurité d’emploi et de formation. N’est-ce pas davantage crédible aujourd’hui qu’hier, à l’heure où des dizaines de milliards d’euros ont été dépensés pour le chômage partiel ? Donner de nouveaux pouvoirs à chaque travailleur·euse sur les choix des entreprises et un droit inédit à une formation bien rémunérée pour alterner tout au long de sa vie emploi et formation sans passer par le chômage. Et bien sûr renforcer simultanément le statut de la fonction publique. Voilà la proposition que les communistes mettent en débat.

C’est en travaillant au rassemblement le plus large autour de propositions radicales pour construire « le système d’après » que nous préparerons le mieux les prochaines échéances électorales : départementales, régionales puis présidentielle et législatives. Et nos propositions seront d’autant plus audibles que nous développerons la solidarité concrète avec nos concitoyen·ne·s dans une période où la précarité et la pauvreté progressent ; et que nous saurons les enrichir de l’apport du plus grand nombre. C’est le sens de la coopérative des idées « La France en commun » (https://www.lafranceencommun.fr) lancée ce lundi par Fabien Roussel.

Igor Zamichiei, membre du CEN, coordinateur de l’exécutif national.