39e Congrès - Commission des statuts - Rapport de Jérémie Giono

Le document qui vous est présenté aujourd’hui est le fruit d’un travail collectif.    Travail collectif, c’est ce sur quoi nous souhaitons insister, car du début à la fin ça aura été la méthode de la commission.

Notre commission s’est réunie 11 fois. Nous avons conduit notre réflexion en nous appuyant sur de nombreuses auditions : dirigeants nationaux et départementaux, syndicats et partis de gauche européens, commissions nationales thématiques, MJCF, Commission de médiation et de règlement des conflits, dispositif Stop violences, autodiagnostic commission féministe.

Sur chaque sujet nous avons cherché à trouver les bons points d’équilibre.

Je salue ici l’engagement des camarades de la commission qui, dans notre large diversité, ont toutes et tous contribué dans cet état d’esprit. Et surtout le travail d’animation et de compilation de Véronique, qui aura conduit notre équipe avec brio.

Je veux ici esquisser les principaux sujets qui sont remontés et ont été intégrés. Chaque partie sera abordée par les camarades qui ont piloté le travail sur le sujet.

  • Actualiser notre préambule, qui nous semblait daté.
  • Renforcer la féminisation du Parti ; mieux prendre en compte l’enjeu de construire un parti féministe à tous les niveaux, au-delà de la seule parité formelle, par un travail sur les bonnes pratiques, sur la formation et l’accompagnement à la prise de responsabilités.
  • Renforcer considérablement la partie sur la formation et sur la promotion de nos militantes et militants ainsi que le suivi et l’accompagnement de nos cadres. Dans cet esprit également, nous définissons désormais le rôle des responsables « Vie du Parti / Organisation ».
  • Préciser, dans un article dédié, notre structuration sur les lieux de travail en souplesse.
  • Mieux préciser notre structuration, en renforçant la place des cellules de manière équilibrée, en renforçant l’animation du Conseil national avec un collectif chargé d’assurer le lien avec les commissions thématiques (sur ce point, l’expérience de Pierre aura été précieuse et nous l’en remercions), ou encore en intégrant l’organisation des adhérents résidant à l’étranger.
  • Intégrer le dispositif Stop violence, notre outil de lutte et de prévention contre les violences sexistes et sexuelles, à nos statuts, en lien avec la commission de médiation. Ce sujet aussi a nécessité un travail en finesse.

Bien d’autres modifications figurent dans le texte ; mais pour conclure, j’insiste sur les aspects précisés au début : nous sommes à la fois sur une révision et sur un document de règle de vie communes, donc délimitons bien ce qui relève de ce débat et ce qui relève de nos discussions de ce matin sur la partie « feuille de route orga » de la base commune.

Certains points importants nous semblent aussi mériter plus de temps de travail collectif. Et tout en laissant le débat ouvert, la commission proposera que le Parti prenne le temps de travailler plus longuement dessus en vue de changements futurs.

Enfin, il est aujourd’hui question de nos statuts, et non de notre texte d’orientation politique, que nous avons traité hier et vendredi. Nos statuts, ce sont nos règles de vie communes, qui par définition se doivent de convenir à toutes et tous pour garantir notre unité.

Nos statuts, c’est aussi un document juridique opposable, qui se doit d’être conforme aux lois en vigueur.