Hausse de l’énergie : agir immédiatement, c’est possible !

Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique en France, les questions de l'accès à l'énergie et du pouvoir d'achat sont plus que jamais d'actualité.

Pourtant c’est bien une hausse de 12,6 % des tarifs du gaz qui est annoncée !

La libéralisation du secteur de l’énergie à l’échelle européenne et les privatisations n’ont abouti qu’à la dégradation du droit à l’énergie. Et cela coûte cher à la Nation.

Depuis la transformation d'EDF en Société anonyme en 2004, 64 milliards d'euros de dividendes ont été versés par EDF et Engie. Voilà ce que nous coûte la privatisation !

Les décisions d'augmentation du Tarif Régulé de Vente de l'électricité (TRV) résultent directement de la politique d'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence et de la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité) de 2010, organisant ce marché en mettant à disposition des "fournisseurs alternatifs" un quart de la production nucléaire d'EDF par l'ARENH (Accès Régulé à l'Electricité Nucléaire Historique).

La loi NOME, que les communistes ont toujours combattu, s'est bien révélée comme le moyen d'organiser une concurrence déloyale vis à vis d'EDF, sans contribuer à l'intérêt général bien au contraire.

Les décisions d'augmentation du TRV, comme celle de 10% qui semble projetée, ne visent qu’à entretenir artificiellement la rentabilité et la survie des "fournisseurs alternatifs".
Du côté du gaz, ce sont également de fortes hausses que subissent les consommateurs ces derniers mois, une autre est annoncée pour le 1er octobre de l’ordre de 12.6%, cela représente + 57 % depuis le début de l’année !


Le démantèlement du groupe Engie qui s’opère actuellement avec notamment la vente de la partie Services impactant 74 000 salariés, la fin des tarifs réglementés pour le gaz d’ici 2023 nous confortent dans l’idée que le gouvernement, actionnaire à hauteur de 24% n’a pas de véritable projet industriel et qu’il a perdu toute maitrise sur le secteur de l’énergie pourtant indispensable dans la nécessaire transition énergétique.


Il faut immédiatement suspendre tout projet d'augmentation, diminuer les taxes, en premier lieu la TVA en la ramenant à 5.5%, et augmenter le soutien financier aux ménages les plus vulnérables. Un chèque énergie de 100€ est clairement insuffisant. Il faut supprimer la part de la CSPE dédiée aux ENRi, et constater l'échec de l'ouverture à la concurrence. Le PCF est opposé à l'augmentation du volume de l'ARENH. Cette dernière ne serait qu’une rustine qui ne règlerait pas le problème de fond et reviendrait à dégrader la situation financière d’EDF.

Le gouvernement doit reprendre la main sur la fixation des tarifs du gaz et de l’électricité et notamment pour cette dernière, revoir le mode de construction du tarif qui se fait actuellement par empilement des coûts avec une part volatile en fonction des prix du marché.


Pour le PCF, la seule solution répondant à l'intérêt général et aux citoyens est de rétablir rapidement un service public de l’énergie propriété de l’Etat à 100% tant pour les investissements que pour la fixation des prix afin d’être en capacité d’assurer la transition énergétique.

 

Dans le cadre de l’élection présidentielle, Fabien Roussel a proposé la diminution par 2 de la facture de gaz et d’électricité.

Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique en France, les questions de l'accès à l'énergie et du pouvoir d'achat sont plus que jamais d'actualité.

La libéralisation du secteur de l’énergie à l’échelle européenne et les privatisations n’ont abouti qu’à la dégradation du droit à l’énergie. Et cela coûte cher à la Nation. 

Depuis la transformation d'EDF en Société anonyme en 2004, 64 milliards d'euros de dividendes ont été versés par EDF et Engie. Voilà ce que nous coûte la privatisation !

 

Diviser par 2 la facture d'électricité.

1- Tout de suite, bloquer les prix du gaz et de l'électricité et s'engager à ne plus les augmenter. A partir du 1er octobre, plus une seule hausse d'électricité et de gaz ! L’État peut en décider ainsi.

2- mafacturemoinschere.fr

Si nous abaissons la TVA à 5,5 % (comme n’importe quel produit de première nécessité et si nous supprimons les taxes que prélève l'Etat (à hauteur de 40 % de la facture d'électricité), il est possible d’agir tout de suite et très concrètement sur les prix assumés par les usagers.

Ce simulateur vous permet de voir en direct les économie possible sur la facture d’électricité.

3- Enfin, nationalisons Engie et redonnons à EDF son statut d’EPIC pour retrouver la maîtrise de nos outils de production et de distribution d'électricité.

 

Pour lutter contre la précarité énergétique, pour maîtriser les prix et pour assurer la transition écologique, nous devons reconquérir notre souveraineté dans nos choix énergétiques.