Algérie : Liberté pour Fethi Gherras et tou-te-s les prisonnières et prisonniers politiques

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Le coordinateur national du Mouvement démocratique et social (MDS) algérien, Fethi Gherras, vient d’être condamné à deux ans de prison par une justice aux ordres d’un pouvoir illégitime et honni par le peuple algérien.

Dans cet extraordinaire mouvement radical et créatif qu’est le Hirak, Fethi Gherras a mis toute son expérience politique et son énergie au service de la lutte du peuple algérien pour la liberté, la démocratie et la justice sociale.

Désormais, toute expression du dissensus politique est interdite en Algérie. Ce pouvoir tyrannique emprisonne et condamne avec virulence tous les opposants dans le vain espoir d’éradiquer la profondeur de la contestation.

Après les incarcérations des dirigeants de l’Union pour le changement (UCP), du Parti socialiste des travailleurs (PST), du Rassemblement action jeunesse (RAJ), les militants du MDS sont visés par cette violence répressive tandis que ceux du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) sont également dans la tourmente. Des centaines de prisonniers politiques croupissent dans les prisons algériennes.

Le Parti communiste français (PCF) dénonce avec la plus grande fermeté la condamnation de Fethi Gherras et appelle à sa libération immédiate comme à celle de tou-te-s les autres détenu-e-s politiques.

Le PCF réaffirme son entière solidarité avec toutes les forces démocratiques et progressistes algériennes et avec le mouvement du Hirak.

Parti communiste français,
Paris, le 10 janvier 2022