Face à la surenchère guerrière, face aux massacres, nous devons opposer une solution politique et diplomatique. Les Palestiniennes et Palestiniens doivent pouvoir accéder à une représentation politique et démocratique. Non seulement le peuple est privé d’élection depuis trop longtemps, mais un grand nombre de représentants populaires palestiniens sont emprisonnés où font face à des répressions régulières. Marwan Barghouti est un symbole de ces milliers de prisonniers et prisonnières politiques.
Depuis 2002, le dirigeant du Fatah Marwan Barghouti est emprisonné par l’armée israélienne. Condamné à 5 peines à perpétuité, soumis à des mauvais traitements quotidiens, des tortures récurrentes, et privé de nombreuses fois de visites de ses proches, il incarne pour les Palestiniens et la communauté internationale la quasi seule possibilité d’union entre les différents partis et organisations d’opposition à la colonisation ; autrement dit, Marwan Barghouti est la figure d’espoir d’une réelle construction politique palestinienne et d’une issue de paix entre Israël et la Palestine.
Depuis dix ans maintenant, sa femme, Fadwa Barghouti, elle aussi dirigeante du Fatah, mène une campagne internationale pour sa libération. Celle-ci bénéficie du soutien de nombreux gouvernements et personnalités. Si Marwan Barghouti incarne la perspective d’une paix juste et durable, c’est parce qu’il représente la résistance tout en étant convaincu qu’aucune action violente contre des civils israéliens ne peut être envisagée pour parvenir à la fin de l’occupation. C’est bien l’espoir de paix et la possibilité de l’union palestinienne que représente Marwan Barghouti qui causent son enfermement. Sa libération est donc, plus que jamais, à exiger auprès des autorités israéliennes.
Le MJCF revendique la libération de Marwan Barghouti et de tous les prisonniers politiques palestiniens. Il faut que la France et la communauté internationale prennent une position forte et exigent cet acte auprès du gouvernement israélien.
Le MJCF revendique l’arrêt des bombardements israéliens, la fin de la colonisation et de l’apartheid.
Le MJCF revendique la reconnaissance de l’État palestinien aux côtés de l’État israélien, sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Ce sont ces conditions qui permettront d’instaurer une paix juste et durable entre la Palestine et Israël.