Fabien Gay, sénateur de Seine-Saint-Denis, membre du Comité exécutif national du PCF, et Cécile Dumas, responsable-adjointe du secteur international du PCF et membre du Conseil national, représentaient le Parti communiste français au 7e congrès du Parti des travailleurs (PT) du Brésil.
Ce congrès arrive dans une période trouble et bien compliquée en Amérique latine. Malgré cela la soirée inaugurale était marquée par la joie et l’émotion de voir Lula sur la tribune avec tous les alliés de gauche du PT, des syndicalistes et, évidemment, des responsables des comités #LulaLivre.
Lula ne s’est pas privé de sa nouvelle liberté et a fait un long discours plein d’émotion, mais avant tout très combatif sur le plan politique.
Cette soirée d’inauguration du congrès qui a duré plus de 4 heures est sans aucun doute un moment politique assez incroyable et marquée par la nécessité de se rassembler au Brésil et en Amérique latine pour sauver la démocratie, la souveraineté des peuples et lutter contre les inégalités et les injustices que plus personne ne supporte.
Manuela D’Avila et Fernando Haddad ont été chaleureusement félicités par Lula de la campagne présidentielle qu’ils ont menée.
Après cette première intervention lors du congrès, il est clair que Lula n’a pas perdu sa capacité à mobiliser les militants, à mobiliser la gauche brésilienne et appelle fortement, tout comme le PCdoB, le Parti socialisme et liberté (PSOL) et la Centrale unique des travailleurs (CUT) à reprendre le chemin de la rue pour contrecarrer les transformations antisociales et les transformations de la société de Bolsonaro.
Le lendemain de cette soirée, Lula s’est adressé aux délégations internationales et a remercié l’ensemble des délégations pour leur solidarité et pour la création des multiples comités de soutien pour la liberté de Lula et pour la démocratie au Brésil.
D’ailleurs, Celso Amorim, président du comité international #LulaLivre, appelle à continuer la mobilisation internationale pour maintenant innocenter Lula. Il précise que «Lula est libéré mais pas libre».
Une longue procédure, qui sans aucun doute sera ponctuée d’intimidations, commence pour rétablir la vérité et la justice.
Cependant, cette libération est importante et Celso Amorim précise qu’elle a changé l’opinion de la classe moyenne et de quelques journalistes.
Cécile DUMAS
responsable-adjointe du secteur international du PCF
article publié dans CommunisteS du 27 novembre 2019
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