Macron éducation : on change pas une politique qui casse

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour avoir la confirmation de la volonté du Président de la République de poursuivre la casse de l’école publique.

Les enseignants devront travailler plus et se « diversifier » pour pouvoir prétendre à une hausse de rémunération.
A la crise du recrutement, après avoir lancé un très médiatisé « job dating » en lieu et place d’un véritable pré-recrutement, le Président de la République pointe les questions sans apporter de réponses : oui, la rémunération, la formation et les conditions d’exercice sont les 3 piliers de la revalorisation des métiers de l’éducation.

Et de vouloir étendre « l’expérience marseillaise » véritable rupture de l’égalité républicaine et retour près d’un siècle en arrière.
C’est là le projet de Macron : pour réduire les dépenses et donc l’école publique à un service minimum, pour pousser vers le privé ceux qui en ont les moyens, entraînant la dégradation du statut et des conditions d’exercice des enseignants.
L’avenir exige au contraire un projet d’école et de société opposé, pour lutter
contre les inégalités et démocratiser l’accès aux savoirs.

Le PCF appelle à se mobiliser les 12 et 19 juin prochains et à voter pour les candidat.es de la NUPES qui portent une autre vision de l’école et des mesures qui répondent aux questions que posent les enseignants, les jeunes et leurs familles.

Nous appelons à poursuivre les batailles engagées pour plus d’école publique, à engager la lutte contre les inégalités sociales de réussite scolaire en permettant aux enseignants, partout sur le territoire, de pouvoir exercer leur métier dans de bonnes conditions.

Alors que les résultats de Parcoursup laissent de nouveaux des milliers de futurs bacheliers sans affectation, il est urgent d’imposer une autre politique, pour l’élévation du niveau de connaissance, une culture commune de haut niveau et l’accès de chaque jeune aux mêmes conditions d’études.

Pour cela, l’école a besoin de moyens, humains et matériels. Elle a besoin de se transformer pour une meilleure prise en compte des causes de la difficulté scolaire en visant la réussite de tous et toutes. Le Parti communiste français portera dans les urnes, dans la future assemblée et dans la société l’exigence d’une transformation profonde de l’école publique pour garantir la réussite de toutes et tous en commençant par l’abrogation de parcoursup et de la réforme du lycée, et d’un grand plan de recrutement et de revalorisation des métiers de l’éducation.