Manifestations de femmes et de gilets jaunes : Le PCF dénonce les violences

Samedi 7 mars, veille de la journée internationale pour le droit des femmes, à l’appel de collectifs et d’associations, plusieurs milliers de personnes ont participé à une marche nocturne pour un féminisme populaire et antiraciste.

Cette manifestation a fait l’objet de charges policières injustifiables et disproportionnées avant que les forces de l’ordre ne tentent de disperser la foule avec du gaz lacrymogène.

Une fois de plus, le PCF déplore que l’usage de la force s, celles et ceux qui expriment de justes revendications. Il est intolérable que des femmes aient été frappées, traînées et repoussées violemment dans les escaliers d’une station de métro alors qu’elles manifestaient contre les violences machistes et sexuelles.


Le PCF dénonce fermement ces violences alors que 9 personnes ont été interpellées avant d’être relâchées dimanche soir.

Ces faits interviennent au moment où le préfet de police de Paris, Didier Lallement, est critiqué jusque dans ses rangs.

Sa gestion du maintien de l’ordre, avec la technique du « nassage », et l’emploi disproportionné de la force est remise en cause.


A Nantes, d’autres violences ont eu lieu à l’occasion d’une manifestation de gilets jaunes qui a été durement réprimée, un jeune ayant eu sa mâchoire arrachée.

Sur ces affaires, toute la lumière doit être faite. Le Ministre Castaner doit s’expliquer sur la gestion des forces de l’ordre et à travers elle, les consignes qui leur sont données.


Le PCF déplore une fois de plus ce climat de violence qui constitue une nouvelle régression démocratique et marque de plus en plus une tendance autoritaire du gouvernement d’Édouard Philippe.

Le PCF demande le rétablissement d’une police républicaine qui intervient dans le cadre de ses missions de service public et non une police utilisée pour museler et intimider le mouvement social.