Mon Master 2024

Publié le 07 février 2024

Alors que la plateforme Mon master ouvrait ses portes lundi 29 janvier 2024, nous avons fait le bilan de la première année. Bien qu’à première vue les chiffres semblent positifs, la réalité est tout autre. Environ 8 860 étudiantes et étudiants se retrouvent sans Master. Les filières en tension se sont très vite remplies, telles que la psychologie et le droit, laissant les étudiantes et les étudiants dans un choix forcé.

En 2024, la création de la phase complémentaire supprimera une semaine de la phase principale. Cette suppression mettra encore plus en difficulté les établissements qui ont déjà peu de temps pour traiter toutes les demandes.

En outre, la plateforme 2024 prévoit la promesse d’un contrat en apprentissage au préalable de l’inscription en Master comme une condition nécessaire. Pourtant les entreprises ne sont pas forcément disposées à promettre une embauche à des jeunes sans garantie d’admission en formation. Ce cercle sans fin ne sécurise donc pas le parcours des jeunes. Mon master, à l’image de Parcoursup, est un outil de sélection sociale, excluant du système des milliers d’étudiants et d’étudiantes.

Contre cela, nous proposons l’organisation d’ateliers de rédaction de lettre de motivation afin d’aider les étudiants et étudiantes à constituer leurs dossiers.µ

Léna Raud

Article publié dans CommunisteS, n°982, 7 février 2024.