Le 30 mars 1976, des Palestiniens d’Israël se révoltaient contre la confiscation de leurs terres par l’administration israélienne. Cette grève et ces manifestations ont réprimées avec la plus grande violence par l’armée israélienne (6 morts, des centaines de blessés). Le 30 mars est alors devenu pour les Palestiniens du monde entier, la Journée de la Terre qui symbolise leur attachement à leur terre, le refus de la colonisation.

Malgré la crise sanitaire que le monde entier subit, nos dirigeants, en France et dans l’Union Européenne, ne doivent pas oublier les Palestiniens qui subissent une double peine : la colonisation et cette nouvelle pandémie. Ils doivent soutenir enfin les revendications des Palestiniens conformément au droit international

- fin du blocus de Gaza, illégal au regard du droit international et qui conduit à une catastrophe humanitaire surtout dans cette période (aujourd’hui, seulement 50 appareils de réanimation dans tous les hôpitaux de Gaza pour 2 millions d’habitants)

- respect du droit au retour pour tous les réfugiés, tous les exilés, c’est un droit inaliénable conforme à la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies

- fin de la colonisation

- reconnaissance de l’État de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale

Le PCF continuera se battre pour que les Palestiniens obtiennent justice, condition indispensable à une paix juste et durable.

Parti communiste français
Paris, le 30 mars 2020