Palestine : les meurtres israéliens se poursuivent

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Chaque jour nous sommes confrontés aux crimes de guerre de l'actuel gouvernement israélien, perpétrés dans les territoires occupés ou sous blocus : ce mercredi, à Naplouse, l'armée israélienne a assassiné dix Palestiniens de 14 à 72 ans, dont deux enfants de moins de 16 ans, et en a blessé 102 autres dont 4 sont dans un état très grave, et ce jeudi de nouveaux bombardements ont eu lieu sur Gaza.

Depuis ce début d'année 2023, 61 Palestiniens ont été assassinés par des soldats et des colons israéliens en Cisjordanie occupée, parmi eux 13 enfants, une femme, deux personnes âgées et un prisonnier.

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est déclaré "consterné" par la poursuite de la colonisation. Peut-on se contenter d'être consterné quand le peuple palestinien est soumis à une occupation qui tue, qui détruit tout espoir de paix ? Cette déclaration dans une version édulcorée maintenait cependant qu'elle "s'oppose à la construction et expansion des colonies israéliennes en territoires palestiniens, la confiscation des terres, la légalisation des colonies, la démolition des logements palestiniens et le déplacement des civils palestiniens". Les États-Unis ont fait pression pour que cette déclaration du Conseil de sécurité condamnant la politique israélienne ne soit pas soumise au vote et devienne une résolution.

Seules des sanctions, celles réclamées par l'ONU, par l'Union européenne, permettraient de promouvoir une solution juste et de ne plus se soumettre à la loi du plus fort.

Le PCF, une fois de plus, s'adresse au gouvernement français, celui-ci ne doit plus se contenter d'une parole complaisante qui conforte l'impunité d'un gouvernement israélien d'extrême droite mais passer aux actes en :

  • affichant son indépendance face aux diktats américains ;

  • écoutant de par le monde les sociétés civiles révoltées par les dérives d'un gouvernement israélien qui affiche sa volonté de nier aux Palestiniens leur droit à leur terre ;

  • reconnaissant enfin l'État de Palestine ;

  • imposant la suspension de l'Accord d'association UE-Israël dont l'article 2 stipule : « Les relations entre les parties, de même que toutes les dispositions du présent accord se fondent sur le respect des principes démocratiques et des droits humains fondamentaux énoncés dans la Déclaration universelle des Droits de l'homme. »
    La violation constante de cet article par le gouvernement israélien entraîne de facto la suspension de l'Accord d'association de même que l'accord de coopération militaire et sécuritaire.

Collectif Palestine du PCF