Anne de Guigné, dans Le Figaro Économie, écrit (21 mars) : « À écouter les manifestants, la vie est dure en France. Les données macroéconomiques peinent à expliquer ce ressenti. » C’est à peu près ce qu’a dit Macron l’autre jour à la télé : les chiffres sont bons, pourquoi vous râlez ? On pense à cette enquête du CSA fin 2022 (pour le site Lesfurets) : pour les ménages modestes, les dépenses contraintes (logement, électricité, assurances) représentent 80 % de leurs revenus : « Il reste à ces derniers quelques dizaines d’euros pour se nourrir, s’habiller, se divertir ». Et ces gens-là grognent ? Mais ils comprennent rien à la macronéconomie !
Gérard Streiff
