La tonalité de la presse sur le score de Fabien Roussel, le 10 avril au soir ou lors des premières éditions de lundi 11, a été globalement positive. À l’exception peut-être de Libération, fidèle à sa culture sarcastique, qui titrait : « Fabien Roussel se viande ».
Pour Le Figaro, le score de Roussel « est une respiration après deux présidentielles rangées derrière Jean-Luc Mélenchon. Mais les communistes s’attendaient à mieux, tant Fabien Roussel était devenu au fil des mois une des révélations de cette campagne présidentielle. »
France Info observe : « Fabien Roussel a réussi sa présidentielle. Le candidat communiste est parvenu à remettre sur le devant de la scène un parti vieux de 100 ans et qui avait quasiment disparu des radars médiatiques. »
Un vocabulaire proche de celui de CNews : « Fabien Roussel met le PCF sur le devant de la scène. »
Pour Ouest France, « le candidat communiste a remis son parti sous les projecteurs ce dimanche 10 avril grâce à une campagne réussie qui a causé quelques remous à gauche. »
Le Parisien ajoute : « Fabien Roussel est la personnalité surprise de cette campagne. Le secrétaire national du PCF a émergé au fur et à mesure des semaines sur le thème du retour aux Jours heureux. »
BFM considère que « Fabien Roussel récolte un score plus élevé que la dernière candidature en solo en 2007. (Il) n’a pas ménagé ses efforts pour tenter de faire entendre sa différence. »
L’Internaute titre : « Fabien Roussel : un résultat honorable à la présidentielle », et précise qu’il « est apparu comme le nouveau visage du communisme ».
Pour l’Humanité, « le PCF aura pour sa part reconquis une visibilité indiscutable. »
Terminons cette brève revue de presse avec L’Est Républicain : « Fabien Roussel est parvenu à faire revivre les communistes dans la campagne présidentielle. Le temps d’une campagne il a remis les communistes à la mode. Même faible, la performance de Fabien Roussel a cependant une saveur positive pour les communistes, en passant pour la première fois depuis 1969 devant les socialistes. »
G. S.