Stop à l’école « a minima », oui à une école de la réussite de tous nos enfants

« L’école va mal, elle ne réduit plus les inégalités, elle n’attire plus les vocations ». En faisant ce constat, Emmanuel Macron entend masquer que sa politique durant 5 ans n’a fait qu’accélérer la crise de notre système éducatif.

A la pénurie de vocation, il répond par l’embauche de contractuels, l’abaissement du niveau de recrutement et la réduction de la formation des futurs professeurs.

Aux difficultés de l’enseignement professionnel, parent pauvre de l’éducation, il répond par la mise en concurrence.

Pour résoudre les inégalités de réussite, il veut réduire aux « fondamentaux » les efforts à fournir.

C’est la mise en œuvre d’une école a minima qui se poursuit.

Le PCF porte un projet radicalement différent : redonner à l’Education nationale les moyens de faire réussir tous les jeunes, d’élever le niveau de connaissance de toute une classe d’âge avec une culture commune de haut niveau tout en s’attaquant aux causes des inégalités sociales de réussite scolaire.

A terme, nous voulons rebâtir une école faite pour l’enfant qui n’a que l’école pour apprendre et se construire.

Nous proposons l’embauche de 30.000 enseignants pour répondre aux besoins immédiats de cette rentrée en engageant le pré-recrutement en licence d’enseignants qui seront titularisés à bac + 5 et recevront une formation complète, à la hauteur des défis qui sont face à l’école.

 

Nous proposons également :

  • une revalorisation salariale qui prenne en compte l’inflation et le rattrapage du point d’indice resté gelé depuis près de 15 ans.

  • L’abandon de Parcoursup et l’embauche de 10.000 enseignants chercheurs pour que chaque bachelier accède au cursus de l’enseignement supérieur de son choix.

  • Un plan de titularisation des AESH qui remplissent des missions essentielles pour l’accueil de tous les élèves.

  • Un plan national de rénovation et construction de bâtiments scolaires en lien avec les collectivités.

L’inquiétude est grande en cette rentrée parmi les personnels et les parents d’élèves et les mesures annoncées, marquées par la logique libérale et sélective du quinquennat précédent, auront les mêmes conséquences. Nous serons de toutes les mobilisations des personnels de l’éducation, des parents d’élèves, des lycéens et étudiants, à commencer par celles et ceux de l’enseignement professionnel directement visés par le Président de la République.