Une semaine d’initiatives pour l’emploi

Du 9 au 16 octobre, les fédérations et les sections ont participé à la semaine d’initiatives pour l’emploi, dont l’idée avait été lancée par Fabien Roussel dans son rapport au Conseil national du 29 mai.

 

En mettant au centre de notre campagne présidentielle l’enjeu de l’emploi et sa politisation, cette semaine d’initiatives répond à une problématique centrale pour les Français·es, à un moment où notre société aspire à mettre fin à la crise sanitaire, économique et sociale que nous subissons depuis maintenant plus d’un an et demi.

Les mobilisations sociales qui fleurissent ces derniers temps montrent à quel point ce thème du travail et des salaires est crucial pour nos concitoyen·ne·s. Quatre exigences se dessinent plus clairement :

  • des emplois pérennes ;
  • des salaires décents, permettant de vivre dignement de son travail ;
  • des perspectives de formation tout au long de sa carrière professionnelle ;
  • de la souveraineté et de la démocratie, pour redonner du sens à la production de richesses et au travail.

Les politiques menées actuellement par le gouvernement sont vouées à l’échec, précisément parce qu’elles se refusent à mettre des moyens pour créer des emplois et des formations et les sécuriser. Ce que ce gouvernement souhaite avant tout, c’est augmenter les profits et les investissements, l’emploi n’étant qu’une question secondaire qui sera de toute façon réglée par le marché et par la demande.

C’est pour cela que nous avons souhaité mener cette bataille de l’emploi en partant des fédérations et des sections, qui connaissent mieux que quiconque leur territoire, les entreprises qui y sont implantées et les luttes que ces dernières mènent pour conserver leurs emplois. Au-delà de cet enjeu décisif, les initiatives menées par les fédérations et les sections tout au long de la semaine serviront à nourrir la grande initiative nationale sur l’emploi qui se déroulera à Paris le 21 novembre, qui rassemblera un grand nombre de camarades et qui sera l’une des pierres angulaires de notre campagne présidentielle.

Cette semaine d’initiatives était également l’occasion de mobiliser les camarades autour de la campagne, et ces derniers ont répondu présents. Dans toutes les fédérations, dans leurs sections ou dans leurs cellules, ils sont allés à la rencontre des travailleurs·ses, des citoyen·ne·s pour porter nos propositions pour l’emploi et les salaires et pour leur parler plus largement de la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle et de ce qu’elle représente concrètement pour la société que nous voulons construire.

Notre objectif lors de cette semaine est de montrer quels sont les revendications concrètes et les besoins des travailleurs·ses dans nos départements, de renforcer les liens que nous avons déjà avec eux et avec les syndicalistes, mais également de commencer à nous restructurer à l’intérieur des entreprises. Nous souhaitions également montrer que notre parti est capable d’organiser simultanément de nombreuses actions sur un même sujet, ce qui nous permettra d’aborder de manière confiante une campagne présidentielle lors de laquelle nous aurons besoin de toutes nos forces militantes.

Les secteurs ciblés durant cette semaine ont été très variés, les camarades sont allés à la rencontre des salarié·e·s de l’industrie, de la santé, de l’administration, mais ils ont également rencontré des artisans ou des agriculteurs. Certaines sections ont déjà réfléchi à la pérennisation de leurs actions, en prévoyant d’aller plus régulièrement à la rencontre des travailleurs·ses d’entreprises ciblées lors de cette semaine. C’est le cas notamment de la section de Naye, dans les Pyrénées-Atlantiques, qui a présenté les propositions de Fabien Roussel devant l’entreprise d’aéronautique Safran, et qui espère renouveler régulièrement ce genre d’action.

Le quatre-pages portant nos propositions sur l’emploi et les salaires a été un outil utile et efficace pour aller à la rencontre des travailleurs·ses. Les camarades s’en sont emparés pour convaincre de la force de nos propositions. Les camarades du Var, de l’Hérault ou des Alpes-Maritimes s’en sont notamment servi lors de distributions simultanées dans les gares de leur département, comme Hyères, Sanary ou encore Sète, Cannes ou Nice. Les fédérations de Dordogne et de Gironde avaient prévu près d’une dizaine d’événements lors de cette semaine, avec des présences devant des hôpitaux, des usines ou des centres administratifs. De nombreuses fédérations ont préparé des rencontres avec les syndicalistes, dans l’entreprise Alvance Wheels à Diors pour l’Indre ou dans le Doubs avec des syndicalistes de la filière automobile.

C’est aussi en veillant à la régularité de nos actions de terrain et en portant des propositions fortes que nous pourrons convaincre les gens de la nécessité de notre candidature à la présidentielle et par là-même de la nécessité de renforcer notre parti. Les remontées des camarades qui seront allés sur le terrain nous permettront d’enrichir à la fois notre programme pour la campagne et les propositions que nous portons en dehors des échéances électorales.