Unissons nos efforts pour garantir un avenir à Valdunes

Publié le 25 janvier 2024

Le tribunal de commerce a annoncé, ce matin, que le groupe ukrainien Interpipe ne maintenait pas son offre de reprise du site de Trith-Saint-Léger.

Les 231 salariés qui y travaillent sont donc menacés et, avec eux, le savoir-faire inestimable de cette entreprise stratégique pour notre industrie ferroviaire.

Pour autant, le tribunal a également indiqué que le groupe français Europlasma avait manifesté une marque d'intérêt pour le site de Trith-Saint-Léger, en plus du site de Leffrinckoucke.

Nous devons donc maintenant tout faire pour que cette reprise ait lieu et que Valdunes vive encore dans le Valenciennois.

Ces derniers jours, j'ai multiplié les contacts avec le Président de la Région des Hauts-de-France, avec le Président de la Communauté d'agglomération de La Porte du Hainaut (CAPH) et avec Roland Lescure, ex-ministre de l'Industrie. Des propositions, pour lesquelles je me bats depuis le début en lien avec les représentants des salariés, sont sur la table. Rien n’est joué, rien n’est perdu.

Cet après-midi, je demanderai au Premier Ministre, Gabriel Attal, d'organiser une réunion d'urgence entre l'Etat, les syndicats, la Région des Hauts-de-France, la CAPH et les communes concernées, pour étudier ces propositions et créer toutes les conditions du maintien de la production de roues et d'essieux « verts » en France et ici, dans notre arrondissement.

Nous avons su le faire pour Ascoval. Nous saurons le faire pour Valdunes.

Le combat n'est donc pas terminé. Des propositions existent. Si l'industrie et la préservation de nos savoir-faire sont une priorité du gouvernement, alors il doit agir !

Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF,
Le 25 janvier 2024.