15 jours pour changer l'Europe

Une dynamique semble s’installer dans le pays autour de la liste conduite par Ian Brossat. La prestation télévisée de notre candidat sur le plateau de France2, au mois d’avril dernier, grâce, rappelons-le, à la formidable mobilisation des communistes, a permis de mettre en lumière nos propositions mais aussi la fraicheur de notre liste conduite par Ian.

Dans les Bouches-du-Rhône, nous enregistrons à ce jour plus de 1 000 noms sur le comité de soutien à la liste, dont plus de 100 élus, de nombreux syndicalistes, responsables politiques et associatifs. Nous avons tenu plus d’une cinquantaine de réunions publiques depuis le meeting de lancement de campagne à Marseille en février dernier. D’ailleurs, le meeting de clôture aura également lieu à Martigues, le 24 mai prochain. Partout les retours sont de plus en plus positifs.

Prenons sans plus attendre des mesures, commune par commune, pour s’assurer le vote de nos adhérents et de nos sympathisants. Dans un contexte où, nous dit-on, l’abstention pourrait atteindre les 55 %, chaque voix pourrait compter double. Pensons aux procurations. Au-delà de ce travail, allons à la rencontre des gens, comme nous le faisons, ces gens qui parfois ne votent plus depuis plusieurs élections maintenant, tant la politique les a déçus. Allons à leur rencontre, pas comme on apporte la bonne parole, mais simplement pour les écouter, les entendre, et leur faire connaitre la fraicheur de notre liste et de nos propositions. Je suis convaincu que dans ces conditions nous pourrons avoir de grands résultats.

En lien avec la contestation sociale qui gronde dans notre pays depuis plusieurs mois, notre liste se veut être un rempart contre les politiques libérales du gouvernement mais aussi contre le danger de l’extrême droite qui menace.

Emmanuel Macron disait vouloir être le rempart contre l’extrême droite. Pour ce faire, il a décidé de nommer comme tête de liste Nathalie Loiseau, qui figura dans sa jeunesse sur des listes étudiantes d’extrême droite, et qui ose utiliser le terme de « Blitzkrieg » pour qualifier sa campagne. N’en déplaise au Président de la République, on ne combat pas l’extrême droite en reprenant ses termes et ses idées.

Face à la prédiction d’un duel annoncé entre LREM et le RN, beaucoup d’électeurs et d’électrices de gauche, au sens large du terme, sont en manque de repères. Dans un contexte où la greffe Glucksmann ne prend pas au PS, où Benoît Hamon semble avoir du mal à émerger, où la liste FI ne semble pas reproduire les résultats de 2017, la liste conduite par Ian Brossat peut tirer son épingle du jeu et peut rassembler toutes celles et tous ceux qui se sentent orphelins de la gauche. Nous avons vocation à nous adresser très largement, au-delà des communistes et du premier cercle, à toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société plus juste et plus humaine.

Dans ces conditions, les dernières semaines de campagne seront déterminantes. Allons-y sans complexe, sans frein à main, croyons en nos chances et donnons l’occasion de fêter l’entrée de députés communistes au Parlement européen le 26 mai prochain.

Jérémy Bacchi

secrétaire fédéral des Bouches-du-Rhône