Le 4 février, le PCF appelle à la mobilisation

Le PCF appelle à participer massivement à la journée d'action interprofessionnelle du 4 février initiée par plusieurs organisations syndicales.

Notre pays est confronté à une situation très grave. Depuis des années, les gouvernements successifs n'ont eu de cesse de réduire les dépenses publiques utiles, de privatiser des pans entiers d'activités stratégiques, d'affaiblir la protection sociale, d'encourager la baisse de ce qu'ils nomment « le coût du travail », au nom de la compétitivité, avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur l'emploi, les salaires, la formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique. L'hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni pour faire face aux vagues de contamination. Le pays est incapable de relever le défi de la recherche et ne dispose pas du potentiel industriel nécessaire pour répondre à ses besoins. La pauvreté explose avec l'extension du chômage, la jeunesse, qu'elle soit étudiante, salariée ou sans emploi, est précarisée et massivement confrontée à la détresse. La culture, les activités sportives et de loisirs sont renvoyées au rang d'activité « non essentielles ».

Quant au traitement des défis climatiques, environnementaux, ils sont renvoyés.

 

« Ne les laissons pas nous faire payer les crises »

 

Les dizaines de milliards du « plan de relance », ne brisent aucunement la crise économique et sociale. Les plans de suppressions d'emplois, les délocalisations et suppressions d'activités se multiplient. Et les services publics, les collectivités territoriales sont étranglés.

Dans le même temps, les grandes fortunes explosent et les distributions de dividendes exorbitants dans les grands groupes accompagnent de nombreux plans de suppressions d'emplois.

Le gouvernement et le Président de la République veut maintenant faire payer le monde du travail et accélerer ses politiques de casse sociale.

Il poursuit ainsi ses coupes sombres dans les services publics, accélère le démantèlement de fleurons économiques (EDF avec Hercule), prépare l'opinion à la reprise des contre-réforme des retraites  et de l'assurance-chômage, pourtant largement rejetées. Il renonce également à investir massivement dans la nécessaire révolution écologique, dans la recherche publique et dans l'Education.

 

« La période appelle à changer radicalement de système économique et à engager une vraie révolution démocratique »

 

Plutôt que la course aux profits, le PCF propose de s'attaquer à la domination de la finance et d'orienter les richesses vers l'emploi, la formation, les salaires, pour sécuriser la vie des salarié.e.s et l'avenir de la jeunesse.

 

Il faut de suite :

  • stopper les licenciements, favoriser la mise en formation des salariés

  • embaucher massivement dans les services publics (hôpitaux, Education nationale, recherche,...), comme dans le privé, avec des pr-recrutement de jeunes;

  • augmenter les salaires, le SMIC, les minima sociaux, les pensions de retraite et revenir sur la réforme de l'UNEDIC

  • investir massivement dans la transition écologique, les transports collectifs, dans la modernisation de notre industrie;

  • empêcher les délocalisations et rebâtir un outil industriel adapté aux besoins du pays

 

Il faut enfin stopper la dérive autoritaire du pouvoir et, au contraire, impulser une révolution démocratique, avec un pouvoir renforcé au Parlement, des pouvoirs nouveaux pour les salariés dans les entreprises et un contrôle citoyen de l'utilisation de l'argent public.

 

 

Les communistes seront présents devant le Bataclan

demain jeudi 4 février 2021 à 13h30.

50, boulevard Voltaire à Paris.

 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF sera présent dans le département du Nord à

10h00 à Valenciennes

14h00 à Lille