Ambiance chaleureuse et enthousiaste

Contrairement à la météo, où la neige le disputait au froid, ce samedi 2 avril à Villeurbanne, c’est dans une ambiance chaleureuse et enthousiaste que plus de 3 500 personnes sont venues écouter le candidat des jours heureux, Fabien Roussel.

Avec la verve, la détermination et l’humour que l’on lui connaît, Fabien Roussel a galvanisé son auditoire, portant haut l’exigence d’une France de la bonne paye, où chacun puisse vivre dignement de son travail. Une France solidaire, qui ne laisse personne sur le bord de la route. Une France de la justice fiscale, où ceux qui produisent les richesses du pays ne soient pas dépouillés par des voyous en col blanc, ces fraudeurs fiscaux qui coûtent entre 80 et 100 milliards d’eurosfr par an à l’État.

Thème central que notre candidat a longuement développé, la lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscale démontre à quel point le libéralisme est une impasse, un forfait contre la solidarité nationale, contre notre souveraineté populaire, contre la démocratie. Cette charge en règle a résonné fortement aux oreilles d’un auditoire venu de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, des régions voisines, et particulièrement auprès de la délégation du Parti du travail suisse, venue apporter son soutien, et témoigner de son enthousiasme pour la campagne des jours heureux que défend avec brio Fabien Roussel.

Bernard Thibault, apportant lui aussi son soutien, a rappelé que les grandes avancées sociales ont toujours eu lieu lorsque le Parti communiste était fort, lorsque le progrès social était clairement défendu dans l’arène politique, dans le respect de la diversité des sensibilités politiques, de manière généreuse et rassembleuse. Rassemblement auquel les orateurs de la Fédération de la gauche républicaine sont venus donner corps, afin de défendre la République une et indivisible, laïque, démocratique et sociale, que la France des Jours heureux incarne désormais, au-delà de l’élection présidentielle, pour les élections législatives et les luttes sociales de demain.

Car, et c’est sa grand force, la France des Jours heureux, ce n’est pas simplement un programme pour la présidentielle, c’est aussi une démarche qui s’inscrit dans la perspective de la reconstruction de la gauche. Une démarche qui s’inscrit dans les institutions comme dans les luttes sociales, au niveau local comme aux niveaux national et international. Une démarche qui ambitionne de refonder une gauche des grands combats émancipateurs, de progrès, de science, de culture. Une gauche rationnelle, solidaire et généreuse, ferme sur ses principes, qui sait d’où elle vient, et surtout où elle va.

À travers son discours offensif, Fabien Roussel incarne le vote utile pour défendre les ouvriers, les employés, les fonctionnaires, les soignants, les profs, toutes celles et tous ceux qui constituent la véritable richesse de la nation. Un vote utile, pas simplement à l’instant présent, mais aussi dans la durée, car comme l’a solennellement promis le candidat des jours heureux, « je serai toujours à vos cotés, je ne vous abandonnerai jamais ».

« Vous êtes beaux, je vous aime », nous a déclaré Fabien Roussel. Et son auditoire lui aura bien rendu cet amour fraternel, cette confiance en notre capacité collective à bâtir la France des Jours heureux, pour toutes et tous, partout dans le pays.

À peine le discours terminé, des centaines de personnes se sont précipitées sur la scène, devenue soudainement trop petite pour accueillir tant de monde, pour féliciter le candidat et immortaliser le moment avec une photo en compagnie de Fabien. Un moment de chaleur humaine, intense et joyeux, à l’image de la campagne des Jours heureux.   

Les conversations allaient bon train à l’issue du meeting, où autour d’un verre chacun partageait son engagement, son envie, sa volonté de donner le maximum de force au candidat communiste, à cette candidature utile et exigeante, cette candidature collective, dans le sens où elle incarne une aspiration profonde à rebâtir un pays plus juste, un pays d’égalité réelle, au service du bien commun.

À moins d’une semaine du vote, plus que jamais il nous appartient de nous démultiplier pour voter, et pour faire voter, Fabien Roussel. Une chose est sûre, toutes celles et tous ceux qui ont eu le plaisir de partager ce samedi de campagne à Villeurbanne sont mobilisés comme jamais pour qu’advienne la France des Jours heureux !

Raphaël Debû

secrétaire départemental

membre du CN