Attention

Dans la bataille de la présidentielle, il y a un candidat masqué. L’AFEP, l’Association française des entreprises privées. Elle regroupe une centaine de « grands » patrons, 14 % du PIB, 50 % des exportations. Elle suit de très près le programme des candidats. De ceux qui sont aux ordres, et libéraux dans l’âme. Et elle ne se gêne pas pour les admonester. Exemple : Valérie Pécresse promet une hausse de 10 % des salaires sur le quinquennat. L’AFEP la rappelle (discrètement) à l’ordre. Valérie Pécresse fait machine arrière. « Les gouvernants ont toujours prêté de l’attention à nos prises de position », admet, ravi, le président de l’AFEP, Laurent Burelle (Plastic omnium).

Gérard Streiff