Continuons d’agir pour les Jours heureux !

Alors qu’Emmanuel Macron vient de nommer Élisabeth Borne au poste de Premier ministre, l’heure est plus que jamais à résister à la politique du pouvoir et à continuer d’agir pour les Jours heureux dans le prolongement de l’élection présidentielle et de notre campagne avec Fabien Roussel.


Les élections législatives seront décisives pour empêcher le Président de la République de s’appuyer sur l’Assemblée pour voter ses réformes de régression sociale, tel le report de l’âge de la retraite à 65 ans, et pour faire reculer le Rassemblement national.


Surtout, en faisant le choix du rassemblement des forces de gauche et écologiques avec la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), nous nous sommes donné les meilleures chances de faire élire de nombreux députés de gauche à l’Assemblée, et parmi eux davantage de députés communistes et, nous l’espérons, conquérir une majorité pour obtenir de grandes avancées.


C’est essentiel, car nous avons fait la démonstration, par exemple avec la revalorisation des petites retraites agricoles, à quel point nos députés ont été utiles lors du précédent quinquennat.


L’enjeu c’est bien que nos député·e·s sortant·e·s et le plus grand nombre de candidats que nous présentons, cinquante-quatre dans le pays, soient demain élu·e·s à l’Assemblée nationale pour porter l'augmentation des salaires, du Smic à 1 500 euros net (1 923 euros brut) et des pensions, le blocage et la baisse des prix, la retraite à 60 ans à taux plein, l’égalité salariale femmes-hommes, et tant d’autres mesures tant attendues par le monde du travail et de la création.


Nous savons bien sûr qu’il ne suffira pas de remporter une élection pour gagner les conquêtes sociales que nous voulons. Réussir ces changements impliquera un puissant mouvement social, populaire, qui doit se construire dès maintenant partout en France. Notre implication dans les luttes est donc décisive. Cela impliquera aussi de s’attaquer réellement à la finance, de prendre le pouvoir au capital par la nationalisation de banques et d’entreprises stratégiques et la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·e·s.


C’est l’exigence que nous portons, lucide sur les atouts de notre rassemblement comme sur les obstacles au changement, ambitieuse et pleinement communiste dans l’union pour répondre aux immenses attentes populaires qui s’expriment !