Grèce : la lutte pour la démocratie ne doit pas être mise en quarantaine

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La droite grecque, telle qu'en elle-même, a cherché à outrager la mémoire des luttes populaires et démocratiques en Grèce en interdisant les manifestations prévues pour le 17 novembre, jour qui célèbre la révolte de l’École polytechnique contre la junte fasciste des colonels en 1973. Une déclaration commune des députés de Syriza, du KKE et de Diem 25 s'est élevée contre cette interdiction.

Le PCF condamne fermement les répressions violentes que la police grecque a infligées aux manifestants communistes, progressistes et de gauche à Athènes et dans le reste du pays et les arrestations de militants politiques et syndicaux, notamment du syndicat PAME.

En Grèce comme en France et ailleurs en Europe, rien ne justifie que la lutte pour la démocratie et les droits sociaux ne soit mise en quarantaine.

Le PCF réaffirme sa solidarité avec les militants politiques et syndicaux de gauche, communistes, progressistes qui ont brisé cette interdiction partout dans le pays et qui se mobiliseront encore le jeudi 26 novembre prochain contre les politiques anti-sociales et anti-démocratiques du gouvernement lors d'une grève générale appelée par les syndicats.

Parti communiste français
Paris, le 23 novembre 2020