Indre-et-Loire – Un parti en phase avec la société

Le 22 avril dernier, Fabien Roussel, notre secrétaire national, était reçu en Indre-et-Loire pour rencontrer les occupants du théâtre de Tours et échanger autour de la santé avec le personnel de la santé et du médico-social.

Placée sous le signe du contact direct, sans filtre, la première rencontre, attendue par celles et ceux qui occupent les lieux depuis le 12 mars était nécessaire dans un contexte où il devient primordial d’élargir et d’appuyer les soutiens pour que la mobilisation s’amplifie et soit entendue.

La réouverture des salles de spectacle est au cœur des débats et la colère est plus que jamais palpable. Les revendications dépassent le seul domaine culturel, la mobilisation s’élargissant à d’autres franges de la société avec en ligne de mire la réforme de l’assurance chômage.

Cette réforme fait converger les intermittents et les précaires hors intermittents. Le fil d’Ariane de la journée étant la rencontre avec celles et ceux qui luttent, la seconde rencontre fut centrée sur le personnel de santé et du médico-social. Témoignages poignants du quotidien du personnel qui est à la fois toujours passionné par leur métier et par l’humain et en même temps désabusé par des années de marchandisation de l’hôpital.

Nous ne parlons plus de santé à deux vitesses tant de personnes en sont exclues. Comme ce fut le cas de cette femme de 50 ans, atteinte de trisomie sous tutelle d’État touchée par la covid qui, faute de place en réanimation, a été sacrifiée pour laisser sa place à une autre personne jugée plus prioritaire. Ce n’est pas un accident mais bien les effets de 20 ans de saignée sur notre système de santé. On fait reposer le choix de vie (ou de mort) sur les épaules du personnel en leur faisant trier les malades. 

Des lits, des moyens et de la formation, leurs demandes trouvent une certaine alchimie avec les propositions du PCF qui s’appuient sur le tour de France des parlementaires communistes antérieur à la crise sanitaire. 

Incompréhension forte de la part des oublié·e·s du Ségur qui, même à travail égal, ne rentrent pas dans ce dispositif. 

Crainte également sur le devenir de leurs faibles compensations au vu des réformes qui s’annoncent et qui risquent de faire voler en éclats le fruit de leurs mobilisations en faveur de leurs maigres avantages professionnels.

La remise à plat des conventions collectives est vécue comme une profonde injustice et le risque d’un nivellement par le bas est une réalité.

Plus que jamais les demandes des syndicats, des associations doivent être entendues et font écho à nos propositions, et plus que jamais ils sont prêts à se battre pour que l’humain reprenne sa place dans ce système de santé qui n’a pour boussole que le résultat comptable. 

Le monde du travail compte sur les élus communistes pour que les exigences populaires trouvent une caisse de résonance à l’Assemblée.

Le programme des communistes est d’une incroyable modernité et ancré dans la société. Le final de la journée avec la jeunesse communiste d’Indre-et-Loire montre bien que nos mesures urgentes pour la jeunesse font écho avec leurs aspirations émancipatrices.

Un salaire pour les étudiants fait sens pour redonner toute sa place à la jeunesse et ne pas avoir la précarité comme mode de vie. Florilège de questions et d’échanges sur nos positions, sur la place de la jeunesse, mais avec communément cette envie et cette nécessité de proposer des alternatives à ce système capitaliste. 

Journée marathon certes, mais c’est bien cette perméabilité entre le PCF et le monde qui lutte qui nous met en phase avec notre société.

Fabien Lemettre secrétaire départemental PCF Indre-et-Loire